jeudi 7 octobre 2010

Le rituel

Mercredi, comme à l’habitude en finissant le boulot, je me suis rendue au gym, histoire de faire un peu de course et évacuer mes petites frustrations quotidiennes. Après m’être entraîné 1h30, c’est complètement crevée que je suis rentrée chez-moi pour enfiler mon pyjama et me réchauffer un restant de tofu que mon ami m’a gentiment donné. À peine mon plat sortie du micro-onde, Britany cogne à ma porte et entre en coup de vent. : « Enlève ton pyjama tout de suite et mets cette jupe, c’est maintenant que ça va commencer! » : » Heu de kessé??? » La tente suante… Bon, ça m’a tout l’air important, je ne comprends pas trop c’est quoi, mais après tout, je me dit qu’une petite demi-heure de sauna ne me fera pas de tort après mon entraînement… Sauf que… Parfois, j’oublie que je suis à Pakua, que c’est une réserve et que la notion de spa est très relative… Je me suis donc rendue dans les bois avec mon amie,pour arriver à un campement où une 50 aine de femmes vaquaient a des occupations diverse. Il fait froid et noir mais un immense feu de camp nous éclaire. J’entre dans une tente pour revêtir mes habits traditionnels. Non, je ne vais pas au spa, je suis en train d’assister à un rituel de purification innu. Les femmes sont autour du feu, les tambours résonnent dans la noirceur, le ciel étoilé et la lune rendent la scène irréelle. Les danses macoushans débutent. Je me joint au groupe. Les esprits sont invoqués et je dois faire une offrande. Je lance dans le feu un mélange de tabac et d’herbes médicinales qui font comme de la poudre de perlinpinpin, il y a de jolies flammèches qui virevoltent partout. Les chants provoquent un genre de transe, une méditation commence. La chaman fait des cercles avec des plumes de corbeau et la fumée se dissipe en volutes grises. Une à une, les femmes entrent dans une petite tente ronde, faite de bouleau et de peau de caribou. Les incantations commencent. Une à une, les sept pierres symbolisant les sept ancêtres sont déposées au centre de la hutte. Un mélange d’herbe médicinale est saupoudré au-dessus des roches chauffées à rouge. Entre chaque incantation, de l’eau est versée sur les pierres et dégage une vapeur chaude. Je suis assise par terre sur des branches de sapins qui recouvrent le sol. Le rituel est organisé en quatre parties. Chaque partie symbolisent une partie de la vie, l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte et la vieillesse. Il y a deux chant pour chaque partie avec des incantations avant et après chaque chant. Quand les parties finissent, la porte de la tente s’ouvre et 7 nouvelles pierres chaudes sont apportées Les chants débutent. Les premiers chants sont très doux, comme une lente berceuse. Ils symbolisent l’enfant. La tente symbolise le ventre de la mère. C’est chaud, humide et noir. Lorsque les chants de la deuxième partie débutent, les femmes se mettent à pleurer. Les chants sont beaux et tristes. Il y a une telle intensité et une telle tristesse dans la voix de la chaman que malgré la chaleur, j’ai la chère de poule et mon corps est parcouru de frissons. C’est vraiment étrange comme sensation. La vapeur se condense et l’eau perle sur ma peau. Mes habits sont trempés. L’air est lourd et embaume un mélange de plantes que je ne saurais décrire, mis a part l’odeur du sapin. La troisième partie débute et les chants de guerriers terrassent les tambours. Les femmes hurlent de toutes leurs forces. Je suis tétanisée par autant de violence dans leurs cris. C’est bestial, animal, ça ne sort pas des cordes vocales, c’est quelque chose qui gronde de l’intérieur. À travers ces cris et ces chants, je sais que les amérindiens sont un peuple de guerriers et de guerrières. Je passe par toutes sortes d’émotions, je vis une part de leur histoire. Je ne sais plus trop si c’est les gouttes de la tente qui tombent sur mon visage ou si c’est mes larmes. Ça doit être un mélange des deux. La quatrième partie débute. Les chants sont apaisé, joyeux et tristes. Indescriptibles. C’est la vieillesse. La porte s’ouvre, les femmes sortent. Pour les plus courageuses, il y a la cinquième relaxation. La chef me dit : « Fais une femme de toi, nous t’emmèneront dans les forêts au travers nos chants. » Alors je reste. Nous ne sommes plus que quatre ou cinq. Je suis complètement étendue par terre, totalement trempée, le visage sur les branches de sapins. L’air est si lourd, si chaud, j’ai du mal à respirer. La chef me dit que je dois prier pour vaincre cette chaleur. Je médite. Je pars. Je ne suis plus là. Je suis ailleurs. Le temps s’est arrêter et j’ai quitter la terre.




Je suis restée plus de 5 heures dans cette tente. Je ne peux pas vraiment expliquer tout en détail ce qui s’est passé, mais je me rappellerai toute ma vie mon premier rituel de purification.

mercredi 22 septembre 2010

La pèche aux moules

Samedi matin, je me suis réveillé tôt, avec la marée basse pour aller prendre le large. Comment pourrais-je vous dire? Même les mots me manquent. La mer ici est exceptionnelle, magnifique, grandiose, avec ses îles de granit rose et de lichen. Le soleil radieux me chauffait les joues sur le speed boat, l’air marin collait à ma peau, les baleines nonchalantes, faisaient des cercles au coté du bateau pour ramasser le plancton et les oiseaux me saluaient. J’ai fait une balade entre les milliers d’îles de ce fjord, toutes plus majestueuses les unes que les autres. Au passage, je croise un chalutier pêchant des pétoncles princesses et j’amerris dans une anse. C’est là que l’expérience commence. J’enfile une salopette de pêche. Un truc immonde, en toile cirée vert, faisant botte de pluie et pantalon. Bon, ce n’est pas grave, je ne m’en vais pas à un défilé de mode et les moules en ont cure que je les pêche avec élégance, elles finiront dans un chaudron. Ainsi va la vie qui va. Armée de mon râteau et de mes gants de vaisselle, je débute ma chasse…. Je traque les belles grosses moules bleues. Mon nouvel « outfit » fuit, j’ai les pieds qui trempent dans l’eau de mer. Ça fait bien rigoler tout le monde. : « Aller la Montréalaise, faut s’endurcir un peu!!! » Pas d’échappatoire possible, au boulot!!!! Après quelques heures, exténuée, je file me coucher dans un irrésistible matelas de lichen, histoire de travailler sur mon bronzage. C’est bon. Le soleil me réchauffe sous ses 20 degrés, caressés par la brise de la mer. J’ai une vision du paradis. Non de la vie. C’est ça la vie. De la pure beauté.

Un dernier mot.

Vous n’avez jamais mangé de moules si vous n’avez pas mangé des moules sauvages. Ça n’a strictement rien à voir avec ce qu’on achète même à la poissonnerie. D’ailleurs, je pense que le fait même des acheté les rendent moins bonnes. Imaginez 100 livres de moules fraîches du jour pour 0$. En partant, elles sont meilleures…. Cuites dans un court bouillon salées à la perfection ( oui oui, l’eau de mer sale à la perfection….) Elles sont dodues, charnues, goûteuses. J’avais toujours relégué les moules comme un fruit de mer de deuxième ordre, mais après en avoir mangé des sauvages, je peux vous assurer que c’est une des meilleures choses au monde.
J’ai quelque peu délaissé mon blog ces temps-ci. Excusez-moi. Ce n’est pas facile de vivre une rupture amoureuse et d’apprendre à composer avec une tout autre réalité. Oui ici la vie est bien différente. Pour ceux qui pensent qu’ici c’est le Québec, je vais vous dire non. Les réserves autochtones en régions éloignées ne sont pas le Québec. Je n’ai pas vraiment envie, ni l’énergie d’expliquer le comment du pourquoi aujourd’hui. Simplement d’affirmer que Pakua Shipi, ce n’est pas Montréal, pas Québec, Sherbrooke, Chicoutimi, Rimouski, Sept-Iles, ni même St-Augustin, le village voisin. Et d’ailleurs, je détale autant à Pakua que sur un marché au Cambodge. Un autochtone passerait plus incognito que moi en Asie. Avec leur chevelure noire, leurs yeux en amandes et leur teint mat. De toute évidence, je suis la seule blonde du village. Mais dans tout ça, il y a la solitude. Être confronté à soi, sans échappatoire, sans divertissement. Je ne peux pas aller au resto, aller boire un verre sur Mont-Royal, faire une virée magasinage, lire les journaux dans un café, aller au ciné ni même à la grande bibliothèque. Rien. Je suis moi, en face de mes pensées. Alors quand les pensées piquent du nez, il n’y a pas d’autres choix que de les encaisser. Et parfois, ça fait mal.

jeudi 26 août 2010

À mon BB

: « Ma chérie, je fais des efforts, pour mettre de côté toutes mes relations ambiguës avec mes amies. » : « Mais, mon chéri, si tu fais tant d’efforts, tu n’as qu’à faire ce que tu veux et assumer les conséquences de tes gestes. » Tiens, tiens… Conséquences….. C’est un mot très à la mode en ce moment, parce que je viens tout juste d’intégrer le milieu scolaire.C’est la rentrée et l’on repasse en évaluation le code de vie scolaire.Le mot conséquence est employé positivement en comparaison de punition, c’est ce qu’on appelle en pédagogie du renforcement positif. Bien. Mais je vais vous dire une évidence, c’est un mot que les professeurs utilisent avec leurs élèves, mais c’est bien connu, les profs ne sortent pas avec leurs élèves, donc, mon chéri : « Si tu continues à fréquenter tes amies ambiguës, je vais simplement et délibérément te punir. » Voilà. C’est dit. Je vais te mettre en retenue et te faire copier mille fois : « Ma chérie, tu es la seule et unique dans mon cœur. Je t’aime plus que tout au monde. Il n’y a que toi et seulement toi, même si tu t’es exilée à l’autre bout du monde sur une réserve autochtone, je t’attendrai.» Mille fois j’ai dit, Hein! Sinon je sors ma règle et je donne aussi la fessée!!!! Bon, évidemment, ça s’applique uniquement à mon chéri, que les choses soient claires!

Visite de petits martiens

Hier soir, j’étais crevée, j’ai filé au lit sur les coups de 10h, c’était ma première journée avec tous les profs, avec en prime, des réunions interminables…Juste au moment où je vacillais dans les bras de ma douce Morphée, j’entends comme en échos mon nom. Ce n ‘est pas très clair, suis-je en train de rêver? J,entends quelques rires et du grabuge. Mon sang se fige, mes yeux sont bel et bien ouverts, mon cœur bat la chamade. Lentement, très très lentement, je tourne ma tête vers la fenêtre de ma chambre. BANG!!!!!! J’ai un coup de flash light en plein dans mes yeux. Je bondis de mon lit, je cours au premier étage, je colle mon visage dans la porte et là…. Je vois une demi-douzaine de petits martiens qui fument en se bidonnant royalement de me voir si ahurie!!! : « Fanny??? C’est toi arts plastiques??? Ha! Ha! Ha! »
: « Mes chers petits amours, Z’allez pas croire que je ne vous aime pas, Hein!?! Sauf que je dois vous dire qu’on ne doit pas aller espionner sa nouvelle prof d’arts pendant qu’elle dort tranquillement chez elle…. Ce n’est pas gentil, ce n’est pas très rigolo, et surtout CE N’EST PAS COOL! » M’enfin, faut comprendre, ils avaient tellement hâte de me découvrir, de faire connaissance avec moi, qu’ils n’ont pas pu attendre au lendemain matin pour me voir. NOOONN! Impossible de venir me voir dans ma classe à 8h30 avec une belle pomme rouge autrement, ils auraient pu perdre des points pour manque de créativité. Et Vlan!

samedi 21 août 2010

Le dépanneur

Après presque 2 heures de skype avec mon chéri, j’ai entrepris de me rendre au dépanneur du village pour acheter quelque chose à manger. Le stock de cannage étant desormais à zéro, c’était vraiment par nécessité que je devais me procurer quelque chose à manger. Moins de choix que ça, tu meurs. Entre le kraft dinner, le hamburger helper, les oréos, kit kat et beurre d’arachide, je fini par trouver du steak de « balloné » et du bacon. Hummmm…. Je crois que ça va pas être possible…pas être possible…( c’est une chanson.) J’ai BESOIN de manger un peu de légumes et un peu de viande normale, ça fait une semaine que je me nourris de boîte de thon, de compote de pommes et de barre tendre. La dame semble me prendre en pitié vu la tête déconfite que j’affiche ouvertement. Elle finie par me dire va jeter un oeil dans le congélateur du sous-sol voir si tu ne peux pas trouver quelque chose. Oh! Miracle! Je trouve un paquet de steak haché (qui doit être congelé depuis je ne sais quand mais tout de même), deux carottes, un oignon et trois pommes de terres. Avec un peu d’imagination et de débrouillardise, je vais me faire un mixte entre un ragoût et un bouilli, rien de bien excitant, mais avec cette température, je ne trouve rien de mieux que de la comfort food. En ce moment, c’est la saison de la chasse aux porc-épiques. Pour ceux qui aiment les histoires « gores », je vous raconterai en message privé comment cuisiner cette petite bête, mais sachez que je préfère nettement aller cueillir de la chicoutai, ça fait plus la petite maison dans la prairie. Et oui, on peu sortir une fille de la ville, mais on ne peux pas sortir la ville d’une fille.

Aujourd’hui c’est samedi

Aujourd’hui c’est samedi, il fait froid et gris, j’ai une baisse de morale. J’ai fais ma vaisselle, défaite quelques boites mais le cœur n’y est pas.J’écoute Manu Chao en boucle, en espérant avoir une dose de soleil, ça me rappelle mon voyage au Costa Rica. Hier, j’ai discuté avec le directeur, il m’a mise en charge de projets très stimulants comme la création d’un laboratoire multimédia et l’organisation d’un voyage scolaire. C’est incroyable le nombre de subventions accessibles pour les communautés autochtones. Dans d’autres circonstances, j’aurais trouvé ça presque indécent, mais à voir la misère ici, je me dis que c’est tant mieux, que d’avoir des projets stimulants, ça donne de l’espoir et ici, ça manque cruellement. Les allocations d’aide sociale sont versées en deux partie, autrement il ne reste plus rien à la fin du mois. La paie était jeudi dernier, il n’y a presque plus personne dans le village, les chantiers de construction sont arrêtés, tous les ouvriers sont allés boire au village voisin.Ils reviendront quand il ne restera plus rien. Pakua Shipi est une réserve sèche, mais entre vous et moi, l’alcool coule à flot et chaque matin, on retrouve une quantité impressionnante de bouteilles vide dans la cour d’école, lieux de rassemblement. Les gamins jouent dehors jusqu'à pas d’heure sans surveillance, criant, se bagarrant et vandalisant l’école. D’ailleurs, l’année dernière, un jeune de 11 ans à mis le feu à la salle des machines de l’aréna. L’aréna à été une perte totale, le jeune n’a reçu aucune réprimande. Cette année, le conseil de bande à reçu une subvention de 1,6 million de dollars pour la construction d’une nouvelle patinoire. Les fonds sont introuvables. En discutant avec les autres « expats », Pakua semble être une réserve pas trop problématique, sans trop de violence. C’est ma première expérience sur une réserve, ça me fait penser au Myanmar. Un pays très beau mais très dur. Je ne suis pas ici pour les changer, seulement pour aider.

jeudi 19 août 2010

« Go with the flow »

Ici, c’est comme internet, il y a la haute vitesse et la vitesse de base. Quand bien même je clique 50 fois sur le bouton, ça ne va pas plus vite , c’est ça la bande passante. J’ai dû passer 45 minutes avec au moins 5 personnes de chez Télus pour une histoire de branchement téléphonique. Erreur de nom de rue, maison volatilisée, code postal inexistant, : « mais madame, vous n’êtes même pas sur la map! » Arffffff!!!!!! Courage, courage!

Hier, il y a eu un orage monstre. Je n’avais jamais vu autant de pluie tombée en même temps. La foudre est tombée sur les transformateurs, panne d’électricité dans le village… Pas évident! Impossible de me préparer quelque chose à manger, des pâtes pas cuite, ce n’est pas très digeste… Pas de douche ni de café ce matin, dur dur d’aller au boulot! Le directeur a fait une indigestion alimentaire, alors pas de rencontre de direction aujourd’hui. Je sens que je vais me la couler douce sur facebook, même si je dois faire mes commandes de matériel et ma préparation de cours pour l’année qui vient. J’ai tout pleins de projets artistiques en tête, j’ai super hâte de rencontrer mes élèves. Mon horaire est pas mal, mes classes pas très remplies et je me suis fait dire que mes élèves ne seront pas très motivés! Qu’à cela ne tienne, j’ai plus d’un tour dans mon sac!

mercredi 18 août 2010





Jour 1

Mauvaise nouvelle, mes boîtes sont restées au quai fédéral, je n’ai donc rien dans mon appart lorsque je finie enfin par obtenir ma clef. Je file donc chez mon voisin récupérer mes valises vite fait et dans mon empressement, je laisse ma clef bénie sur le sofa. Un petit coup de vent et Poufff, la porte se ferme! Merde! Pas de double, cour à droite et à gauche, déniche enfin la clef de mon autre voisin et l’on m’explique gentiment que je vais devoir passer par l’entre toit en grimpant dans le garde-robe. Je dois absolument marcher sur les solives, autrement je vais défoncer le plafond. Après quelques acrobaties, j’arrive à me faufiler dans le toit, il fait complètement noir, pas de lampe de poche, je finis par trouver mon briquet la flamme s’éteint, en rallumant, je me brûle les doigts. J’ai chaud, je suis énervée, j’ai pas trop l’habitude de jouer les orangs-outans dans un faux plafond en me balançant d’une solives à une autre. Je me jure de ne plus jamais oublier mes clefs, oui oui, promis! Je trouve enfin la trappe de chez-moi, 4 pirouettes plus tard, j’atterris dans mon salon! Bon il me manque un peu de pratique pour mes saltos arrière, j’ai le coccyx en compote, mais je récupère ma clef! Ouffff!!!! La police débarque : « Madame, on voudrait vous donner des conseils pour votre sécurité. » Hummm Hummm! Mouains! L’après-midi y a passé. Alors comme on dit : « une fille avertie en vaut deux. » Le soir, j’ai droit à un souper de bienvenue, où je fais la rencontre de mon directeur qui a l’air aussi perdu que moi et de quelques Innus pas « trop » alcoolique.
Je passe mon dimanche à me reposer chez moi, je ne fais rien de rien de ma journée. Demain, lundi, je vais aller chercher mes boîtes qui sont restées au port et déjà, mercredi, je serai en réunion de préparation. Mon chéri, tu me manques tellement.

Vendredi 13 ou le grand départ

Les derniers moments passés avec mon amoureux écoulés, il est temps de se rendre vers l’aéroport, direction Sept-Iles, puis enfin Pakua Shipi… Après m’être battue avec Félixou le matou pour lui administrer une dose de calmant en prévision du transport en avion, c’est à la bourre que nous partons. Oui, la belle saison à Montréal, ça rime aussi avec Festivals et qui dit festivals dit aussi rue bloquées, détours, construction, trafique et bien sûr, retards. J’arrive donc dernière minute, à la course au comptoir d’Air Canada, où ma fois, la très charmante dame à l’accueil ne trouve pas ma réservation. Et bien sûr, je n’ai pas mon papier de confirmation avec moi. C’est la merde. Alors là, commence la course à la montre. Je passe d’un comptoir d’Air Canada à l’autre et chaque fois, c’est le même discours, mais : « Écoutez-moi bien Madame, si vous n’avez pas votre carte de crédit avec laquelle vous avez payé votre billet, on ne peut malheureusement pas rien faire.» … :« Oui mais comprenez-moi bien , pour la millième fois, c’est le conseil de bande de Pakua Shipi qui à payé pour moi…. » … :« NON, NON, pas possible on ne peux rien, je ne veux pas parler avec votre agente qui a réserver pour vous, NON. » Le vol ferme, je ne peux même pas acheter un autre billet, je reste comme une conne à P.E.T. Et Là, avec une dernière lueur d’espoir, mon chéri me dit « Allons voir avec Air Labrador ». Finalement, 5 minutes avant mon vol, je découvre que ma compagnie d’aviation s’appelle Provincial Airlines. Ouains, ouains, ouains…. Après m’être encore une fois engeuler pour éviter de sortir mon chat de sa cage, Parce que : « Écoutez-moi bien Monsieur, je tiens à ma vie, si je dit que JE NE PEUX PAS LE SORTIR, ÇA VEUT DIRE QUE C’EST PAS POSSIBLE!!!!!! » Rien à faire, je me bats encore avec ma petite panthère. C’est l’heure du décollage de mon avion, j’ai pas encore passer la sécurité ( maudit 11 septembre! ) Et Là, : « Madame, vous avez trop de bagage à main, c’est pas possible. » - : « FUCK, C’EST MON ORDI ET MON APPAREIL PHOTO ÇA COUTE 20 000$ ALORS ÇA NE VA PAS EN SOUTE OKAY!!!!!!! »15 minutes d’engeulade sévère avec la sécurité de l’aéroport, c’est bon, je cours dans le terminal ou l’avion patiente après moi. J’arrive sans le souffle, rouge comme une tomate ( vraiment, faut que j’arrête de fumer moi…) C’est bon la porte se ferme, je boucle ma ceinture, direction Sept-Iles. Je pense que tout les pilotes qui ont échoués leurs examen de conduite se ramassent avec Provincial Airlines. Je suis convaincue que mon Chat-Minou va mourir, que je vais le retrouver et qu’il va s’être suicidé tellement ça brasse dans le coucou! Je me dis que finalement, c’est moi qui aurais dû prendre le Gravol! J’arrive à Sept-Iles où je vois les transporteurs brasser la cage de mon chat, c’est bon, je pète un sprint ET une crise en les traitants de malades! Et là, la sécurité me cours après! Pincez-moi je rêve, la sécurité de l’aéroport de Sept-Iles!!!!! MAIS C’EST MÊME PAS UN AÉROPORT BANDE DE PROVINCIAUX!!!!! M’enfin, je prends mon vol avec Air Labrador, dans un avion qui contient 18 places où j’atterris saine et sauve à Pakua Shipi. OUFFFFF!!!!!!! Ce n’est pas fini, ce n’est qu’un début…( C’est pas une chanson de série télé ça????) Bref, j’arrive et les personnes qui sont sensées m’accueillir ne sont pas là, je ne sais pas mon adresse et je n’ai AUCUN nom de personne contact. MERDE. On me dépose finalement en face de la maison de quelqu’un « qui va pouvoir m’aider » Merci! Je passe finalement la nuit chez lui, lessivée et les ronrons de mon chaton me font bercé dans les bras de Morphée.

Et l’aventure se poursuit…..

Il faut bien dire que tous ces moins en asie du sud est ne laissent pas indifférents. Le retour fut bien pénible et l’envie de bouger, de faire quelque chose pour ma communauté a fait son petit bout de chemin… l’envie de partir a l’aventure, encore plus loin, et toujours repousser les limites… Alors cette fois-ci, je ne pense pas etre decue. On m’a proposer un poste d’enseignante d’arts plastiques, tenez-vous bien a Pakua Shipi? À ou? Pakua j’sais pas ou? Oui oui! Je pars sur la basse cote nord, enseigner les arts plastiques aux autochtones dans un petit village de 300 habitants, accessible seulement par bateau ( 72 heures de bateau…..) Pas de centre d’achats, pas de restaurants, pas d’épiceries, et pas de routes….. Mais sentez-vous bien rassurés, je pars confiente, pleine d’espoir, et l’envie de relever cet incroyable défi, tant personnel que professionnel….Mais…. Mais… j’entends déjà les mais et LA question…. Mais tu vas faire quoi l’hiver, tu sais Fanny, l’hiver c’est long et c’est froid, tu ne vas pas y survivre!!!!! Bien a tous ceux-la, je dirais que j’attends toujours les dons pour que je puisses m’acheter un Kanuk et des bottes d’hiver! Sinon, très chers, je vais apprendre a faire de la moto-neige et de la pêche sur glace! Bien oui, on a qu’une vie a vivre! Je vais vous faire des recettes de sushis a faire palir les esquimaux! HéHé, c’est un jeu de mot! En fait ma communauté d’acceuil sera les Innus Montagnais! Kuei Kuei!!!

dimanche 9 mai 2010

Nylah

Aujourd’hui, c’est mon dernier jours au Myanmar. Je ne pensais pas etre aussi triste de quitter un pays. Le Myanmar a quelque chose de magique, unique, incomparable. Je ne sais pas si c’est parceque c’est un pays de dictature, de misere et de pauvreté, camoufflé par l’oppulence de pagodes d’or, ornés de rubis, diaments et saphirs. Le myanmar, pays du thanaka, pays du sourire, de la simplicité, de la generosité. Je ne savais pas trop a quoi m’attendre quand j’ai decidée d’y venir. Je pense bien que j’avais peur, peur de la situation politique, de la junte militaire, peur d’y etre mal prise, peur de manquer de sous, car aucun guichet automatique disponnible a cause des sanctions economiques international. Je peux affirmer maintenant que c’est des peurs infondés. C’est le pays qui m’a le plus touché, boulversé, confronté. J’aime ce pays, avec ses coutumes, ses habitants ses paysages. Un mélange de l’indeet de l’asie, de magnificience et cruauté. On ne peux pas visiter ce pays et en sortir indeme, ce n’est pas un payspou les touriste mais pour de voyaeurs consciencieux. Oui il y a bien un dilemme morale pour qui veux y venir, il faut d’abors et avent tout y etre concientisé mais les rencontres y seront d’autant plus riches. Pays du levé soleil puplé d’habitants assoifésde onnaissances au besoin insatiable de parler, de comprendre d’expliquer le fameux pourquoi. Au peril de leur vie. Defier la junte militaire et ses espions pour ne serait-ce qu’un instant, avoir un sentiment de liberté. Nous ne pouvons mesurer la chance que nous avons d’etre dans une democratie, d’avoir des droits, la liberté d’expression , d’opinion, d’education, d’avoir le pouvoir du peuple, de pouvoir faire et comprendre la politique, d’avoir le droit de se battre pour des idées, des convictions sans avoir l’épée de damocles au dessus de la tete, sans menaces de tortures, sans craindre la mort. Non, nous ne mesurons pas la chance que l’on a. J’ai parfois le sentiment qu’on se comporte en enfants pourris gatés, egoistes et blasés, interessés uniquement par un petit confort illusoir. Oui, j’y ai fait des rencontres marquantes, j’ai connus des histoires de vie a la fois heroiques et desastreuses. J’y ai vu ce que l’homme peux faire de plus beau mais aussi de pire. Je garderai profodement ancre en moi, le souvenir de ses sourires si beaux et si tristes, de ces yeux avides de comprendre et de communiquer, de pagodes trop belles pour un dieu et du doux son de mon nouveau nom au travers de la voix de ceux que j’aime, Au revoir Nylah...

Bagan,

Sous une chaleur digne d’un four a bois, j’ai visiter les temples datant du 15 ieme siecles. Plus de 400 au total. Mais Bagan, c’est aussi plus que la zone archeologique. J’y ai rencontré Min Min et Htain Htain qui deviendrons mes deux acolytes. Ensemble, nous formerons un trio du tonerre! A bord de ma carriole, fin prete a canarder le coucher de soleil, tout a commencer par la banale question: D’ou viens-tu? Et to? D’ou viens-tu? Moi je viens de la lune. Peux-tu m,emmener voir les etoiles? Rires amusés. Tu sais, mon pays a beaucoup de problemes.... Nous avons donc parler, longuement, intensement. Parler de tout et de rien en regardant la lune et les etoiles Nous avons passés des journées a nous baigner dans l’irrawady, a affrontés les tempetes de sables du desert qui le borde, a cuisiner pour les monks, a ballader des troupeaux de betails, a vendre des peintures de sable, a rouler des noix de bhetel a boire des jus de cannes a sucre a chanter au karaoké.Pour un court moment, j’ai vecue la vie des birmans. Nous avons partagé tout ce que l’on pouvait partager ensemble.

Allez Chiche!!!!!

Depuis mon arrivee en Birmanie, j’ai un de ces mal de ventre...J’ai tout d’abord mis ca sur le compte de la chaleur, puis sur celui de la deshydratation. Mais j’ai aussi des picotements a la gorge et de la difficultée a respirer, mais combiner la chaleur et la pollution avec un rhume et vous avez le resultat d’une recette gagnante. J’ai beau boire 6 a 8 litres d’eau par jour, rien y fais, j’ai toujours soif, la bouche pateuse...Apres mes 16 heures de bus, mon arrivée rocambolesque a 4h du matin dans une carriole tiré par un cheval, j’entreprends l,ascencion d’une Pagode a Bagan, Histoire d’etre au rendez-vous avec le lever du soleil. Je n’ai pas dormie de la nuit, entre mon voisin qui chachait sa noix de bethel, le karaoke birman , les nids de poules et les inspections des militaires, 16 heures de bus c’est comme le supplice chinois de la goutte d’eau, chaque secondes ressemble a un cauchemard. La fatigue et la faim m’imposent une pause dejeuné, il est 7h du mat, les photos des autres pagodes attendront un peu... Bon on oublie le dejeuner americain, en plein milieu de la cambrousse, il y a seulement une vieille mamie qui apprete du mohinga, un genre de spaghetti de riz, melange avec du chili, de la sauce poisson et une poudre blanche mysterieuse. Et pour melanger, ca elle melange la mamie, aller! A deux main dans le bol, de la sauce jusqu’aux coudes, le sourire edente, elle vous tend ensuite votre bol. Huuuummm!!!! Bon appetit!!! La reponse est non, elle ne se lave pas les mains, il n’y a pas d’eau dans les alentours et je ne suis pas sur qu’une canette de coke fasse l’affaire.... De toute facon, ca serait trop cher de se laver les mains avec du coke. Bon apres 3 bouchés de nouille, la bouche en feu ( je pense bien que le chili tue les bacteries), tout comme je porte ma cuillere de soupe a ma bouche, mon conducteur de carriole me dit: ‘ c’est bon hein la soupe de pois...chiches...’ C’est la que j’ai compris qu’a peu pres tout les plats birmans contiennent de la farine de pois chiches, he moi qui ai oubliée mon epipen...

Swedagon pagoda - The social network

Dans un pays ou l’internet est tres peu disponnible, ou les bars sont mis au rencart, ou la danse est secrete , que les divertissements sont consideres comme dangeureux et que la religion est omnipresente, vous n’avez alors que tres peu de lieu social disponnible. Vous avez le choix du marche ou de la pagode. Entre vous et moi, la pagode est nettement plus jolie et puis on troc l’odeur du poisson et du poulet bouilli pour celui de l’encens, ce qui n’est pas plus mal, vous en conviendrez! C’est comme ca que j’ai fait la rencontre de Ashinsandowbar, un jeune monk d’une gentillesse exemplaire. En fait, tellement gentil, qu’en bonne nord americaine, je me suis dit, non, ce n’est pas normal, il y a anguille sous roche, il n’y a jamais personne de gentil comme ca sans raisons. Il ne peut pas vouloir me flirter, ca serait le pire des desohnneur pour lui, le jeu n’en vaut pas la chandelle, alors ca doit etre pour de l’argent... Bien non, je me suis trompee. Il y a bel et bien dans ce monde des gens pourvus d’altruisme, qui donnent sans attendre en retour, rien d’autre qu’une conversation pour pratiquer un peu l’anglais. C’est donc a 7h30 du matin, que mon ami est venu me chercher a mon hotel, pour m’inviter a petit dejeuné avec lui, pour ensuite me faire visiter son monastere. Nous avons discuter, nous avons rit, c’etait un moment tres agreable dans un lieu tellement reposant. J’ai du m’y prendre a maintes reprise pour l’arreter, il etait en train de me donner tout ce qu’il possedait, le pauvre. Ses barres de chocolats, son jus de raisin, ses noix, meme son savon y a passer... J’etais tellement mal a l’aise... Surtout quand on sais que les monks vivent uniquement des donnations des gens.

L’arrivée a Yangoon

L’arrivée
Déja depuis l’avion, je presentais une chaleur infernale. Du haut des airs, la terre etait brune, brulée par le soleil, pas un hectare de verdure a l’horizon.Lorsque je suis enfin debarquée, la bouffée de chaleur m’a prise a la gorge, impossible de respirer, il devait faire 45 degrés, a 7h00 du matin....Oui, j’ai choisie le mois le plus chaud pour visiter la birmanie et l’année la plus chaude depuis les 3 dernieres années...Armée de courage, je suis allée au marché, histoire de changer quelques dollars US contre des Kyats. Pas de ATM, pas de changeur officiel, ici tout se passe sur le marché noire, et les entourlouppes sont fréquentes. J’avais bien été prévenue, je m’étais donc bien préparée et mon scénario a bien fonctionné. L’entourlouppe classique consiste a plier les billets en deux pour environs le tiers du montant, et lorsque la transaction s’effectue, tout le monde se rue pour demander de l’argent, ce qui fait donc que le touriste ne recompte pas les billets... Mais j’avais une de ces soif, et pas encore dejeuné, alors j’ai donc gentiemment offert un jus a mon moneyeur et eu tout le loisir de compter tranquilou mes billets bien assise...J’ai donc commander un curry d’agneau, digne du meilleur resto indien de Montréal, incluant une petite sorte de ratatouille, une soupe, un thé et un jus de prune pour 2$. Franchement, j’étais bleuffée. Tout etait delicieux! Apres m’etre bien rassasier,j’ai entrepris la perilleuse tache d’acheter mon billet d’autobus pour Bagan. Bien evidamment, je me suis perdue en route et au lieux de marcher 30 minutes, ca m’a pris 2 heures 30 minutes. Vous n’avez pas la moindre idée de ce que cela signifie...Parceque marcher en plein soleil du midi, dans une ville hyper polluée, sans la moindre brise de vent ni la moindre parcelle d’ombre et sans eau, releve du suicide. Chaque pores de ma peau a du rejeter un litre de sueur. Oui Monsieur, on ne transpire pas que des aiselles, mais aussi des genoux, des tibias, des avants bras, des lobes d’oreilles, partout ou il y a de la peau, on peut transpirer alors, je vous laisse imaginer...J’ai ete quitte avec un petite insolation et beaucoup de désytradation...Je suis donc venue me refugiée dans ma chambre d’hotel, pseudo climatisée. Oui pseudo car en theorie, j’ai la clim et le ventilo mais ils fonctionnent seulement quand il y a de l’électricité. Le hic c’est que le gouvernement coupe le courant sans arret, ce qui fait que j’ai seulement eu droit a 15 minutes de fraicheur dans ma journée. Maintenant, je comprends pourquoi ma lampe fonctionne a batterie...

lundi 19 avril 2010

Ze Visa!!!!

Ce matin, réveil a la bourre, direction l’embassade du Myanmar. Je goute au plaisir des embouteillages matinale de Bangkok. L’embassade ouvre ses portes a 9h00 tapante, j’arrive en sueur avec 15 jolies minutes de retard et au moins 100 personnes devant moi. Hé oui, il faut savoir que seulement un nombre restreint de visas sont accordés par jours. C’est pas grave, rien ne m’arrête, j’ai mon vol alors j’aurai mon visa... Arrivée enfin au comptoir, je dois remplir un formulaire en bonne eduforme avec tout ce qui a de plus personelle comme question. Mais certainement Monsieur que je suis célibataire... Ha oui, non? Ha bon? Et pour l’emplois, j’avais prévue le coup, je suis coiffeuse! Bon sur qu’a voir ma tete, on voit tout de suite que quelque chose cloche mais j’ai rien trouver de plus incognito... Non photographes et journalistes sont declares personna non grata, en terre sainte de Birmanie.... Bon alors ma petite dame, je peux avoir votre photocopie de passeport? Heu oui, bien en fait j’ai scanné mon passeport mais par souci d’ecologie, je ne l’ai pas imprimé... vous savez monsieur les arbres c’est important pour notre planete, sans compté que l’encre...Bon, je suis allee faire un tour au 7/11 histoire de...Rebelote pour la file d’attente, Bon alors ma petite dame, formulaire, photocopie, passeport, photos d’identité? Heu...Oui dans mon portefeuille...sauf que.... La veille, tout le contenu de mon portefeuille est tombé par terre mais vu que j’étais pressée, j’ai tout remis pele mele dans... MON SAC! Qui es... dans MA CHAMBRE! Sourire amusé du monsieur devant mon visage ecarlate et retour au 7/11 pour la prise des photos... Bon prise 3 pour la file d’attente, cette fois-ci le compte est bon, j’ai tout, meme les sous! Alors la, je tente d’expliquer que j’ai besoin de mon visa en express que je ne peux pas attendre une semaine, deja que la semaine derniere c’était fermé, en plus vous savez, Air Asia, mon vol..... Je peux voir vos billets d’avion? Heu, Monsieur, vous savez c’est toujours une question d`’ecologie.... Aller Hop! Trois battement de cils, petit penchement de tete, sourire en coin... Bon, ca va ma petite dame, je vais vous le faire en express votre visa, revenez cet apres-midi! OUFFFFFFFFFFFFFF!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Quand je vais terminer mon passeport, je vais l’encadrer sur la page du Myanmar. Prochaine etape trouver des dollars americain flambant neuf, j’ai deja fait 3 banques et sans grand succes....

samedi 17 avril 2010

sangkran

C'est avec précipitation que j'ai quitté Bangkok pour aller me refugiée dans les iles paisibles de la Thailande. Je suis donc arrivée a point pour la nouvelle année! Hé oui nous sommes actuellement en 2453, Budha est definitivement plus vieux que le Christ!La tradition veux que durant 4 jours, pour le sangkran, tout le monde lance de l'eau et de la poudre de bébé! Vous ne pouvez pas imaginer ce que ca donne quand des milliers de personnes se lancent de l'eau! Et quand je dis tout le monde, c'est effectivement tout le monde, du petit garcon de 3 ans a la mamie thaie de 75 ans, tout le monde participe, sans exception! Je ne me rapelle plus avoir rit comme ca depuis des années! Et je peux vous assurer que je peux me passer de douche pour la semaine qui vien, tellement j'ai recue d'eau a la figure! Ca change vraiment de nos traditions de donner des cadeaux et c'est nettement plus amusant! Quoi que je ne suis pas sur qu'a moins 40, le coeur soit vraiment a arroser son prochain, mais ici, c'est vraiment rafraichissant d'avoir des jeaux d'eau grandeur nature! Je me suis donc ballader sur l'ile, armée de mon pistolet a eau, tel une commando, a la recherche de proies facile a eclabousser! j'ai jouée comme une gamine durant 4 jours et rit a m'en dilatter la rate! Vivement que je retourne sur Bangkok, histoire de me reposer un petit peu avant de partir pour la Birmanie( prise 2)

samedi 10 avril 2010

bangkok

Fallait bien que ca m’arrive...


Oui je devais avoir au moins une couille dans mon voyage , mais celle-ci est pas mal...J’achete donc depuis Hanoi, mes billets d’avions pour me rendre en Birmanie et me reserve 4 jours a Bangkok, histoire de voir venir au cas ou...Mais j’ai pas sur voir venir assez....Outre perdre la notion du temps en voyage, on reste aussi coupé de l’actualité. Arrivé dans l’avion, il y a un jeune allemend qui commence a me parler des chandails rouge, mais son anglais approximatif, je ne comprends pas trop...Il faut savoir qu’en Thailande, chaque lundi, le peuple porte un chandail jaune, j’ai donc crue betement qu’il confondait ses couleurs... Ce n’est qu’en arrivant sur place que je commence a mesurer l’empleur de la situation. Il y a un push en Thailande, les dirigeants se font evacuer par helicoptere, il y a des bombes qui explosent un peu partout, et les manifestants qui bloquent les rues portent... des chandails rouges.... Je rencontre quelques expats qui me disent gentiemment qu’il vaut mieux se barrer, aller prendre l’air dans les plus petites villes... Bah! Que je me dis, c’est pas bien grave, je vais faire mon visa birman! Mais non!!!!!!!!!!! L’embassade du Myanmar ferme ses frontieres, ils craignent un arrivé massive de thais, l’embassade est fermé pour au moins 10 jours, histoire que se calme un peu la situation car c’est aussi férié en thailande, donc beaucoup de gens ne travaille pas, vont donc manifesté, et ca envenime la situation... Du coup, je vais perdre mes billets d’avions, car avec air asia, quand tu achetes, c’est bon, c’est fais, plus de retours en arriere possible, c’est le prix a payer pour un low cost...Hummmm que je me dis devant la porte cadenassée du consulat...Bon, de toute maniere, meme si je defonce la porte, je n’aurai pas plus de visa, vaut mieux que j’evite les foudre de ce charmant pays...En me dirigeant vers Rambutri, j’appercois de plus en plus de policiers anti-émeute avec leurs boucliers, l’armée se joint de la partie a grand renfort de AK47, la circulation se fait de plus en plus dense, les manifestants grondent a coup de baton de bois. Il y a de la provocation de part et d’autre. On sens bien que c’est electrique, et qu’un petit rien va tout faire peter...Mon chauffeur emprunte donc une autre rue et la, c’est la barricade. Il me dit donc qu’il n’y a pas moyen d’acceder au quartier des touristes, il a ete pris d’assault par les chandails rouge. La, je commence a sentir les larmes montés, ca fais quand meme pas mal de mauvaises nouvelles combiné a un manque profond de sommeil... En me voyant dans cet etat, il se met a rire et me dit gentiemment qu’il m’offre une biere. Allez, va pour la biere, meme si j’aime pas ca, ca va me faire du bien... On fini par me degoter une petite guest house, assez cher mais vu les circonstances, je n’ai pas vraiment le choix... Le trottoir ne me semble pas une solution envisageable et j,ai vraiment besoin de me prendre une bonne douche froide ( au propre, pas au figuré...)

vendredi 9 avril 2010

Hanoi (l'envolé du dragon) manqué

Le hic, quand on voyage longtemps, c'est que l'on fini par perdre la notion du temps. Les jours se succedent, et c'est toujours samedi. Bien oui, je ne travaille pas en voyageant....

Le probleme reside dans le fait que les compagnies aeriennes, eux travaillent et savent tres bien quel jour on est...

Ca seme la confusion aupres des voyageurs!

Bon, j'aurais pu faire pire vu mon habitude des retards, mais cette fois-ci j'ai fais fort et je me suis presentée a l'aeroport a 5h du mat, le jour avant mon vol!

C'est pas plus mal, ca m'aura donnée une journée de plus a Hanoi!

J'ai donc profité de cette journée pour aller me balader sur l'équivalent de la 5 ieme avenue, mais a Hanoi. Oui madame, il y a aussi des beaux quartiers ici!!!
J'y ai donc fait la connaissance de Fanny, la tres distinguée boutique de creme glacée aux saveurs exquises et exotiques, tel que la creme a l'avocat, celle au gingembre ou encore au jeune riz... C'étais franchement bon...

Tout le monde sais que je ne conduit pas tres bien, mais l'aventage a ne pas avoir de voiture a montreal, c'est qu'on fini par exceller dans l'art de traverser les rues. C'est un atout plus que considerable quand on voit celles de Hanoi! Oh oui! J'impressionne meme les locaux, qui me font leur plus beau sourir quand ils me voient esquiver les mobilettes! D'ailleurs, j'en ai surpris une en train de me suivre par derriere, pour profiter du chemin que j'étais en train d'ouvrir sur la voie publique! Et puis, j'en ai sauvée une autre qui n'avait pas vu la mob qui venait en sens inverse,(oui ici les sens uniques ne veulent rien dire, tout comme les trottoires, qui sont sensé etre pietonniers si je ne m'abuse...) spontannément, je lui ai attrappé la main et je l'ai tiré vers moi... La pauvre... Quand elle a vu ce qui venait de se passé, elle est devenue toute livide... C'est la premiere fois qu'une vietnamienne me remerciais aussi chaleureusement! Bien quoi, ca fais quand meme plaisir de sauver quelqu'un, elle aurait bien eu l'air d'une tarte aux framboises renversé! Ha ha ha!

Bon alors tout ca m'a creusé l'appétit, oui je sais, c'est terrible de manger 3 repas par jours, mais les viets eux, c'est plutot 4... Je me suis donc dirigée vers mon spot de soupe et chemin faisant, je tombe sur une dame qui fait des rouleaux vietnamiens a la viande. Non, ce n'est ni des rouleaux de printemps, ni des rouleaux imperiaux, c'est autre chose. ( Tu sais, papa, c'est les meme que tu m'amenais manger apres ste-justine, dans le resto viet au sous-sol? Faudrais bien qu'on y retourne ensemble un de ces jours...)

Demain, esperont que ce soit la bonne!Levé encore a 4h30 du mat pour aller prendre l'avion, direction Bangkok pour aller faire mon visa birman!

jeudi 8 avril 2010

Hanoi

Je suis arrivée a Hanoi,décue par mon expérience de la Baie d'halong. Il etait hors de question que je reste a l'hotel ou nous débarquait la mini-van. J,ai donc changé de quartier, a bord d'un cyclo-pousse, pour me diriger vers le vieux quartier vietnamien, en espérant dégoter un guest house sympa. Apres m'etre fait dit a pusieurs reprises que les chambrs etaient full, je suis tombée sur une charmante guest house, cachée dans une petite ruelle etroite. Le premier contact avec la jeune fille de la reception m'a jetée par terre, elle etait gentille, souriante, ma recommander pleins de trucs. Sous ses judicieux conseils, j'ai emprunter trois ou quatre ruelles pour me rendre a une petite gargotte sur un bout de trottoir et j'y ai manger une des meilleure soupe depuis mon séjour en asie... Simple mais fraiche, avec une multitudes d'aromates, des crevettes, des dumplings et bien d'autres trucs, pour un gros dollar! La dame du resto etait elle aussi, une petite soie, bien qu'elle ne palait pas anglais, elle s'est assise a ma table, tout sourire, puis elle s'est mise a chanter de magnifiques chansons en vietnamien. j'ai passé un agréable moment a ecouter sa voix mélodique. Je me suis promené au travers de charmantes ruelles, avec tout le cachet typique de cette ville. Je crois que j'ai été malchanceuse avec mon parcours au Vietnam. Malgré tout, j'ai pu y recontrer des gens super. Quand je repenserai au Vietnam, je me remémorerai ses rencontres d'un instant, puis je sourirai...

La Baie d'Halong

C’est sous une pluie fine que je me suis dirigée lentement vers la fameuse Baie d’Halong. Dans ma tête, la chanson de Jane Birkin, Période Bleue, joue en boucle. C’étais un cadeau de moi a moi, tout comme les Temples d’Angkors, un rêve d’enfant. Je boucle donc, une croisière de 2 jours et une nuit, en payant un extra pour avoir un peu de luxe. Je me disais bien qu’avec tout les desappointements que j’avais eu au Vietnam, de finir avec une jolie touche serait bien et me permetterait peut-être de me réconcilier avec ce pays tellement dur... Ce fût une belle bourde... J’ai payé 20$ de plus pour avoir une chambre de luxe, qui n’existe pas et un supplément de 15$ pour être seule dans ma chambre, pour un charmant total de 85$. La nourriture a bord est médiocre et les portions nettement insufisante, on reste amarré entre deux buttons sans se promener d’avantage, la grogne tranquillement se gagne parmis les passagers, les desillusions et les frustrations se font sentir de plus en plus...La température n’est pas de la partie, ni coucher de soleil, ni lever d’ailleurs. Comme partout au vietnam, l’equipage n’est pas en mesure de parler un mot d’anglais, a l’exception du guide que j’ai franchement le gout de trucider... Faut dire que pour nous, Nord Américain, le client est roi et qu’il existe des recours contre les arnaqueurs. Pas ici. Le concept de satisfaction du client est inexistant, il y a toujours des problèmes mais jamais aucune solutions, a l’exception de dire que c’est la faute du client. Franchement, il s’en ait fallut de peu pour que je ne balence pas en pleine figure de l’équipage, ma tasse de café bouillante... Oui Monsieur, j’aime pas me faire prendre pour une Tarte et la pire chose a faire est de me parler agressivement le matin, non ca ne me réussie pas trop... Si j’avais une note a donner pour le Vietnam, elle serait bien pietre....Je crois d’ailleurs que je vais développer une dent contre les Viets, même peut-etre deux....C’est franchement dommage mais en même temps, de tout les commentaires des voyageurs que j’ai peu receuillir durant mon voyage, les histoires d’arnaques et de frustrations sont pléiades pour ce pays. Faudrait peut-etre se remettre en question les petits amis, ya peut-etre un trucs ( ou trois, quatre, cinq...) que vous faites de pas bien, dans la vie faut s’améliorer... Alors, c’est bien dommage, mais la je vais faire un peu de name droping, et vous déconseiller fortement de faire affaire avec l’Agence Amazone a Hanoi, de même que Sapa Trail a Sapa, qui sont affiliés. Ne pas prendre de croisière avec le bateau Imperial, et ne pas choisir Thuan comme guide. Et tant qu’a faire, pensez donc a choisir une autre destination que le Vietnam, a moins que votre truc soit de vous faire escroquier, sans gène et sans regrets et que vous aimez subir de la discrimination.Franchement il n’y a rien d’irrenplacable. J’ai vu des beaucoup plus jolies terrasse de riz au Philippines, la Baie d’Halong ne bat pas les Iles en Pain de Sucre de la Thailande ( en plus, en Thailande, il fait beau et chaud et les gens sont souriant ) et pour la Plongé, l’indonésie est nettement plus jolie que Nha Trang, alors il n’y a pas photo, faut choisir un autre pays! Peut-etre que dans 5 ans, les viets auront compris qu’il ne faut pas abuser des touristes

vendredi 2 avril 2010

sapa

Au moment même ou j'écris ces quelqus lignes, il y a un nuage qui entre dans ma chambre par la fenetre...

J'ai finalement pris mon train de nuit, sans couchette, ce qui veux dire aussi seulement avec les locaux...Je crois bien que le train a du etre fabriquer dans les années 1920, ou quelque chose du genre. Toujours est-il qu'un charmante jeune femme est venue partagé ma banquette en bois. Oui, 10 heures sur un banc de bois, ce n'est pas de la tarte, mais on y survie, surtout quand on a presque pas dormi la veille... 30 minutes apres le depart du train, ma colocataire part se changer pour revenir avec l'habit traditionnel des Hmongs Noirs. N'en fallait pas plus pour déclencher les rires des vietnamiens présents a bord du train. Il faut savoir que les minorités ethniques ne sont pas bien considerée au Vietnam. Ils n'ont pas le droit de travailler, n'ont pas acces a l'éducation, bref, ils n'ont pas les mêmes droits que les Vietnamiens... N'en fallait pas plus pour me rendre sensible a leur cause. C'est quand même fascinant de constater que les Hmongs Noirs ont une maitrise de l'anglais nettement supérieur que les vietnamiens que j'ai pu rencontrer jusqu'a maintenant.

Lorsque je me suis réveillée aux aurores, j'ai vraiment eu le souffle coupé par la beauté du paysage de la région. Une épaisse brume émergait des terrasses de riz, entrecoupé par les montagnes. Une odeur de terre mouillée automnale pénétrait par la fenetre ouverte de mon train. Je me serais crue en 1920. Le paysage mystique et intemporel, sans traces de civilisation autres que de paysans au chapeau conique et de quelques buffles d'eau, me fascine. Le vietnam est a la fois rébarbatif mais intrigant, boulversant par la magnifiscience de ses paysages.

jeudi 1 avril 2010

L'odeur de la papaye verte suite -l'expérience du massage vietnamien

Bon bien franchement, pour ma premiere journée au Vietnam, je me serais vraiment attendue a autre chose...

Aujourd'hui, je m'épates moi-meme par mes idées de génie, je me demandes même si j'ai vraiment une tête pour réfléchir 30 secondes...

Toujours en attendands mon foutue train a 10h ce soir pour me rendre a Sapa, dans un moment de lucidité absolut, je me suis dit qu'on bon massage m'aiderait surement a me détendre un peu et me faire peut-être apprecier ce pays.

Je demande donc au serveur d'un restaurant bon chic, bon genre, ( car, oui, ici au vietnam, PERSONNE, JE DIS BIEN PERSONNE, n'est capable de parler anglais) ou je peux trouver le SPA le plus pres et de me répondre au Saigon Hotel, juste au coin de la rue.

Je me rends donc au 5 ieme etage, ou la femme de la reception me fait gentiemment payer 10$. Déja, c'est cher, mais j'ai dormie 6h en 2 jours, plus 2 vols, les autobus et tout le tralala... Alors, ca ne me tente pas de courrir partout dans la ville, j'ai envie de relaxer, et tout le monde sais qu'il n'y a rien de mieux qu'on bon massage pour me redonner le sourrir...

J,entre enfin dans le soi-disant spa et la, surprise,ou devrais-je dire plutot cauchemard, horreur, c'est de l'éclairage au black lite, et ma masseuse en mini-jupe de me faire signe de la suivre... La cloche d'alarme sonne en moi:`'PUTAIN, C'EST QUOI CE BORDEL!!!! Il y a erreur sur la personne, la femme de la reception a foutue le camps, j'ai deja payer, je me dit :Fuck, je fais quoi? Alors oui, je suis ma masseuse (non, ce n'est pas une masothérapeute, c'est une masseuse)Je m'installe donc sur la table et durant mes premieres 15 minutes, la nénette me tripatouille les jambes tout en parlant sur son cellulaire... Déja, je peux affirmer que le vietnamien est une langue agressante, rien avoir avec les volutes élégantes du Thai, ou encore du cambodgien... Mais les choses se corsent quand la "//$//"!_(*&?*??_ me plante ses faux ongles peinturlurés dans mon jolie postérieur, la je sens que je vais péter un plombs. Alors oui, une heure de massage, c'est long quand on ne sait pas comment faire, et NON, je ne vais pas demander une branlette ou une pipe en extra. Par chance, la je-ne-sais-trop-quoi, m'indique gentiemment la sortie pour aller prendre une douche. Ca tombe bien, ca fais deja 36h que je n'ai pu me laver, et j'ai bien l'intention de faire quintupler la facture d'électricité. Lorsque je me rhabille enfin,(pincer-moi, je rêve) elle a le culot de me demander du pourboire!!!!!!!!!!!! Devant mon refus catégorique, elle appelle a la rescousse sa collegue proxénete pour m'engueler. Vraiment, ca m'a tout pris pour me contenir, je suis mieux de me mettre au yoga, je dirais meme plus, a la meditation... J'ai comme le mauvais présentiment que je vais en baver un coup ici... Encore 3h a perdre a Hanoi avant de prendre mon train de nuit, qui en plus n'a plus de couchette de disponnible... Franchement, je redoute le pire...

mercredi 31 mars 2010

L'odeur de la papaye verte...

Bon, je sais, vous pouvez me lancer des pierres, je n'ai pas ecrit depuis longtemps, mea culpa....

reprenons depuis...

Apres une dure visite de s-21 au cambodge, qui m'a vraiment secouée, j'ai recue une invitation pour aller plonger en Indonésie,sur l'ile paradisiaque de Bali. J'y ai passée des moments délectables, entourée de gens tous charmants, gentils et attentionnés... Bali est incontestablement sublime! L'architecture, le sousci de la decoration, la mer, les volcans, tout est magique et enchenteur... Je peux affirmer que rien n'y est déplaisant, rien... J,ai plongée aux milieux d'épaves, ou pousse des champs de coraux, parsemés de raies mentas, de requins, de tortues. J'y ai taquinée les poissons clowns, vu des crevettes magnifiques aux couleurs flamboyantes et nagée dans des bancs de poissons qui mon chatouillées le bout des orteilles...Vraiment, Bali est pres de ce qu'on pourrait appeler un paradis sur terre... Malheureusement, toute bonne chose a une fin, et c'est encore le coeur gros que j'ai du voler vers des cieux nouveaux...

Départ aux aurores pour me rendre a Denpasar, histoire de prendre mon vol pour Bangkok, ou une charmante nuit m'attendait a l'aéroport. Oui, avec Air Asia, on garantie les meilleurs prix, mais pour le timming des correspondances, franchement j'ai vu mieux...Apres avoir somnoler 3 heures sur le fabuleux plancher de Suvarnabhumi, je me suis payer le luxe d'un café latte Starbuck a 4h du mat, afin d'avoir asser d'énergie pour passer les innombrables mesures de sécurité pour me rendre au vietnam....

Le vietnam....
Sous un ciel gris mon avion a atteri a Hanoi, 8h30 du mat, j'ai bien la tete dans le cul, oui monsieur, je me gele, il doit faire 28 degrés, j'ai envie de faire un grief au douaniers... Bon, je prends sur moi, je sais bien que le manque de sommeil me rends irritable... Mais la, c'est la goutte qui fais deborder le verre, mon visa a les mauvaises dates, je ne peux que rester 10 jours au lieux de 30, on ne trouve pas mon dossier dans les fichiers informatiques et on m'annonce avec un air irrité que j'ai payé mon visa 60$us pour seulement 10 jours, pas possible de me faire une extension , a moins bien sur que je repaie 60$... Ha bien!!!! Non monsieur le douanier, ce n'est pas une bonne idée de me prendre a rebrousse poils, un café, ce n'est pas assez pour me donner le sourire le matin... Je finie donc par atterir sur le parvis de l'aeroport a courrir apres les bus, histoire de me rendre a Hanoi qui est a 60 km, pour me faire droper in the middle of nowhere. Bien oui, il faut faire rouler l'économie, quand tu paie a droite, il faut payer a gauche aussi... Bon, negocie mon tuk tuk direction gare de trains, je finis par prendre le seul chauffeur de mobilette. A peine fais un coin de rue avec mon dit chauffeur, je me rends compte qu'il est completement bourré, entre deux bouffée d'exhaust de moto, je peux sentir l'alcool emaner de sa petite personne... je suis mieux de faire une priere!!!

j'arrive en un morceau a la gare, ou la guichetiere est aussi sympathique que mon douanier. Je la soupsonne d'ailleurs d'etre sa femme et j'ai l'envie folle de lui dire de baiser un coup, ca va peut etre lui redonner le sourire... Treve de plaisanteries, elle finie par m'envoyer paitre parceque la miss ne comprends pas que je cherche la consigne a baggages. Bien oui ma chérie, je ne vais pas attendre le prochain train qui passe dans 12 heures avec un sac de 20 kilos sur le dos, je sais bien que je suis forte mais quand meme...

Je passe donc 20 minutes assises dans les marches de la gare en faisant une gymnastique mentale pour reussir a me calmer. Ca serait dommage que je decide de torturer a coup de trepied le premier vietcong qui passe a cote de moi... Quand soudain, l'éclair de génie me transperce le crane!!! Moi qui aime tellement la bouffe vietnamienne, il est l'heure de me prendre quelque chose a manger!!!! Si tot dit, si tot fait, j'atterie sur le coin de la rue ou des bonnes femmes mangent assises par terre, du premier coup d'oeuil, j'ai l'impression qu'elles mangent des sashimis, ca m'a l'air tres bon, du coup je commande la meme chose! Mais en fais, ce n'est pas du tout ca... je peux seulement affirmer que ce que j'ai esseyer de manger est d'origine animale et que de tout evidence c'était cru, mais ne m'en demander pas plus, je n'ai aucune idée de ce que ca peut etre... Apres trois bouchées, je sens que je vais vomir... Salutation en vitesses, je file en fleche vers une nouvelle gargotte ou je pourrai manger quelque chose de plus reconnaissable....Pho!!! Mais oui!!!! Une bonne soupe Tonkinoise, ca, ca va me faire du bien...Bon, definitivement, on ne mange pas vietnamien au vietnam, comme on le mange a montreal, deux bouchées de soupe m'auront permis de l'affirmer... Finalement, je pense bien que 10 jours au vietnam seront suffisant, j'espere seulement que mes 14h de train de nuit me permetteront d'arriver a Sapa dans un etat encore viable...

mardi 9 mars 2010

battambang

Vous aller me demander mais qu'est ce que j'ai bien pu faire pendant 5 jours a Battambang??? Et avec raison, il n'y a absolument rien a faire sauf visiter la prison de Paul Pot, voir la cave de la mort et franchir les 1000 marches pour contempler ce sinistre mausolé ou git ce tortionnaire. La visite prends un avant-midi. J,ai passer une journée a Pailing, le village le plus miné au Cambodge, pas de danger, j'étais entre bonne main! Alors le reste...

La rencontre.

Je suis arrivée en apres-midi, sous un soleil avoisinant les 45 degrés, cherchant un café ou je pourrais boire quelque chose de frais! Juste au coin de ma Guest House, un endroit me semblait tout a fait approprier pour relaxer un peu. Ce n'étais malheureusement pas un café, mais une fondation qui milite pour le droit des femmes et des enfants au cambodge. Des que je suis rentrée, instantannément, j'ai su qu'on deviendrais amies. Vous ne pouvez pas savoir pourquoi, mais c'est comme ca, il y a une connection, des atomes crochus entre vous et cette personne que vous n'aviez jamais vu auparravant. C'est ce qui s'est passé avec Narin, une jeune cambodgienne de 24 ans, monoparentale, venue d'une famille pauvre, mais avec des valeurs incroyables. Nous avons passer 5 jours ensemble, a placoter comme les meilleures amies du monde. Son pere n'en revenant tout simplement pas de la rapidité de notre amitié! 5 jours a découvrir un nouveau visage du Cambodge, a apprendre la cuisine Khmere. Pas question que j'aille manger au restaurant, j'ai dons fait le marché ou j'ai acheter toute sortes de poissons, pour nourrir une famille de 9 personne, en profitant pour acheter quelques gateries que jamais ils avaient manger auparavant ( du chocolat!!!) 5 jours ou j'ai vecue comme une cambodgienne, ou j'ai fais des tonnes de nouvelles decouvertes et tisser des liens d'amitiés que j'amais je n'oublirai. Ses parents m'ont demander si j'accepterais qu'ils deviennent mes parents Khmeres, tout un honneur pour moi, et Narin de devenir ma petite soeur!On a fêter m'on arrivée dans la famille, en meme temps que mon depart. Ils ont donc preparer un festin pour moi, incluant un mets tres apprécié pour les grandes occasions, des larves d'abeilles.... J'étais tellement émue par tant d'émotions et d'affection que j'ai manger tout mon assiettes de larves!!!! Non sans rire, je me suis forcée pour les larves, je ne peux pas dire que ce soit mon plat favori, mais on y survit, j'ai même pas été malade! Pour rien au monde, je changerais ce dernier souper avec cette famille qui m'a acceuillie a bras ouvert!

mardi 2 mars 2010

Hey Lady! Two for one dollar!!!

C'est avec une excitation digne d'un enfant le jour de Noel devant ses cadeaux, que j'ai bookée mon Tuk Tuk, pour entreprendre la visite des temples d'Angkor, mon rêve d'enfant. Réveil a 4h30 pour etre sur place vers 5h15 afin de voir le lever de soleil sur Angkor Wat, symbole du Cambodge. Franchement, magnifique reste un mot faible devant tant de beauté, a l'exception pres des 50 bus de japonnais arrivés en meme temps que moi, impossible de faire des photos, tant il y a de monde sur place...
J'entreprends finalement la visite des nombreux temples, ou a chaque arret, sans déconner au minimum 20 enfants me prennent d'assaut en me criant, Hé Lady, look at my bracelet, 2 for 1 dollars, ok, ok? 3 for 1 dollars, hey Lady! look to my postal Cards, 5 for 1 dollars, hey Lady Tuk Tuk? Hey Lady, pinnaple? 1 dollar, Hey lady, coke, sprit? 2 for one dollar! Hey Lady where you from? Hey lady! flute? 2 for one dollar!!!!

Vous n'avez aucune idée a quel point c'est epuisant de se faire solliciter pour acheter des babioles, horribles, au minimum 200 fois par jours. Angkor Wat c'est magnifique, sublime, mais tellement commerciale! Quel dommage! C'est loin de ressembler a la cité disparue sous les arbres, au beau milieu de la jungle, qui peuplait mes rêves, mais reste que c'est vraiment un must a voir dans sa vie. Malgré tout, il y a un espece d'aura sur ces ruines devenus bien malgré elles trop commerciale...

Welcome to Camboooooodia!

C'est apres avoir franchie la douane Cambodgienne avec les fameux Bakschich, 7$US en plus, dont deux pour le paiement du Week-End, que j'ai pris mon Bus VIP, ( ligne directe, sans escale et changement), comme le charment mec de l'agence au Laos m'a si bien vendu (l'enfoiré) que j'ai encore fais 12 de route, sans clim, avec un banc brisé, ensevelie sous mes énormes sacs, pour joindre Sieam Reap. L'organisation des bus entre le Laos et le Cambodge est tres bien structuré. Quand vous rentrer dans le premier bus, vous remettez votre ticket au controleur, puis vous prenez un siege, n'importe lequel, pas comme en Thailande, ou vous devez respecter le numero inscrit sur le billet. Vous passez donc la frontiere, et hop! Changement du Bus numero un, un bus un peu pourris mais le chauffeur vous dis que finalement, vous aller changer de bus a la jonction de Sieam Reap et Phnom Pen. Arrivée a la jonction avec 3h de retard, sans avoir eu droit a une pause pipi, c'est le changement de bus numero 2, un bus que même les locaux ne veulent pas, c'est pour vous dire l'état, que finalement je prends place... Enfin, arrive la destination et le charmant controleur vous redemande votre billet. Vous voyer, le billet que vous avez deja remis au controleur, mais celui au Laos! Alors le gentil chauffeur vous redemande de payer votre transport, chose que evidamment tous le bus refuse... Mais. Il y a toujours un Mais, quand vous arriver a 1h de mat au faux terminus d'autobus, il y a les Flics qui attendent pour vous dire: Une nuit a l'hotel, ou une nuit au poste? Alors gentiemment, vous allonger les billets en vous disant que 15$US, ce n'est pas la mer a boire apres tout! Et puis qu'un lit, c'est bien confortable!

Laos Suite

J'ai quitté la charmante et sophistiquée Luang Prabang, en compagnie de joyeux gai lurons pour Vang Vien, lieux de décadance pour jeunes americains et anglais venu y faire un spring break en permanance...J'y ai experimenté le fameux Tubing, la descente de la riviere sur un pneumatique et l'arret obligatoire a tous les bars ( seulement pour y prendre une bouteille d'eau, impossible pour moi de boire quelque chose d'alcolisée a 10H du mat....)Bref, autant vous dire que cet endroit ne m'a pas particulierement plu...J'ai donc entrepris un pellerinage de 28h de bus, pour gagner les 4000 iles, dans le sud completement du Laos. Arrivée a Don Det sous une chaleur accablante, je crois que je n'ai jamais rien vu d'aussi chaud et humide. C'est dans un etat lamantable, que je me suis trainer vers le samblant de plage au bord du Mekong, en me jurant a moi même que je ferais une sieste a l'ombre d'un cocotier. Bien installée sur une barque en train de me faire bercer par les vaguelettes paresseuses, une femme surgie de nulle part me crie apres:'Falang, Falang, Help! Help!`' ( Traduction, Foreigner, Foreigner, Aide, Aide!!!) Sortant brusquement des bras langoureux de Morphée,j'appercois sur l'ile d'en face un MÉGA incendie! Sans que j'ai pu y comprendre quoi que ce soit, je me suis retrouvée a bord de la barque en compagnie de quelques Laotiens, saut a la main, Bikini paré, prete a aller éteindre l'incendie!!! Quand j'y repense, vraiment j'hallucine!!! Quand même, faut le faire! J'ai réellement réussie a eteindre un feu dans la jungle en bikini et sans souliers, je ne vous dis pas dans quel etat j'étais apres, on aurait pu penser que je venais du Mali, tellement j'étais noire de suie!Heureusement, je n'ai eu que quelques blessures mineures, rien de bien serieux!Apres deux jours de repos plus que bien mérité, j'ai donc repris la route du Cambodge, pour visiter les fameux Temples d'Angkor.

jeudi 18 février 2010

Le Laos

Je suis partie de Pai a 8h pm pour me rendre a Chiang kong, le village frontalier pour pouvoir traverser au Laos. Arrivée a 2h30 du matin par une mini-van completement bondée, plus de place a la guest house, je me retrouve donc a partager une chambre avec Sat, une fille vivant a Londre. C'est ici que l'Histoire commence.....Le bateau traversant la rive devait partir a 10ham, je mets mon reveil a 8h30 pour pouvoir dormir un peu et me remettre de mon trajet et de sa route infernal, ou l'un des passager devait s'arreter pour vomir a tout les 10 minutes.... Réveille brutal par ma roomate a 6h30, le bateau par d'avance, pas le temps de prendre une douche ni de petit dej, le bus m'attends pour partir... C'est la course, le gros rush, vite j'emballe toute mes affaire pele mele, saute dans le pick-up, c'est partit mon kiki! Arrive a la douane de la thailande, fais ma photos pour mon visas du laos ( je ne vous dis pas ma tete....)De toute maniere, ca fais un bail que j,ai mis mon orgueuil de coté....Dans la vie, il faut savoir rire de soi....Je prends mon petit bateau, Bienvenue au Laos, payé 42$ us,faite la queue pendant une heure dans un bordel incroyable ( si les etats-unis voyaient la douane, ils en ferait une crise cardiaque sur le champs) j'amais vu un fiasco pareil.... Bon a bord moussaillon, c'est la grande traversée, celle du Mékong bien sur....Slow boat pour moi monssieur, 1200 baths madame, oh lala! On n'y vais pas par le dos de la cuillere.... Bon j'écoule mes derniers baths, je passerai bien au atm plus tard pour retirer quelques Kips... Je monte sur le bateau qui me semble deja full, plus de place sur les bancs, je squat donc un bout de plancher et pose mon sac.! 15 minutes plus tard, un autre groupe arrive, la tension monte, plus de place vous devez prendre un autre bateau!!! Non espece de Farang, on vous tasse comme des sardines, ici c'est la récession, no more boats! Ca y est, on pars!!!! Tranquilou sur le long fleuve tranquille, je prends des photos, parle avec des gens, on est sensé arrivé au middle point vers les 6 heures pour rejoindre une guest house. Sauf que..... Je vous ai dit que c'est la saison seche? Non???? Alors je vous le dit, C'EST LA !"%/!"!%"!%/"! DE SAISON SECHE!!!! Pas asser d'eau dans le Mékong, on nous debarque du bateau avec nos sacs, personne ne comprends ce qui se passe, un mec nous crit apres go away!!!! Bon, retour au cours 101 de plongée sous marine, respire continuellement, long et profond... Je prends mon courage a deux mains pour aller parler avec ce laosien aussi sympatique qu'un gardien de prison, d'ailleurs, je suis sur qu'il est dans la mafia local, le salopard.... Bon , finalement, le resultat, il faut marcher une heure dans la jungle avec nos sacs enormes pour rejoindre le village le plus proche.je sens que je vais mourrir.... Le guet appends, c'est l'entourloupe du siecle..... Arrivée au village, ils avaient tout préparer pour pouvoir nos escroquier bien comme il faut, la nourriture infecte et 4 fois le prix, on nous charge pour dormir sur la plage.... Merde fais chier, j'ai pas de sleeping bag, il dois faire 5 degré et en plus il vente... Je finis par partager le sleeping bag d'un francais, je suis transit par le froid, fatiguée mais incapable de dormir, je prends une cuite au Lao Lao, alcool de riz local, reveil a 5h du mat pour rejoindre un autre bateau, avec un peu plus que 0,08, la journée va etre longue.... Je finis par arriver en 1 morceau a Luang Prabang, apres c'ette dure escapade, 6 guest house plus tard, je finis par partager une chambre avec deux filles rencontrer sur le bateau, ca fais tellement du bien un lit et une douche chaude apres 3 jours.... Je me sens comme toute neuve... La thailande me manque, les gens, leurs sourire, leur gentillesse, ici tout est plus difficile et les gens nous roulent tout le temps... j'ai juste l«,impression d«,etre une grosse vache a lait faite pour cracher des dollards.... Bon je vais esseyer d'etre un peu plus optimiste et de m«,habituer a ce nouveau pays.....

mercredi 17 février 2010

Pai mon coup de foudre

C'est sans regrets que j'ai quitté la ville de Chiang Mai pour rejoindre le village de Pai. Apres 3 heures de mini-van sur une route digne d'un serpent, je suis arrivée dans le village, le coeur sur le bord des levres, fatiguée avec mon sac qui me parraissait de plus en plus lourd. Surprise, pas de tuk-tuk pour prendre mon sac et trouver une guest house, je vais devoir marcher du terminus d'autobus au village, quel horreur...Au detour, j'arrive sur la rue principale, il y a un magnifique marché de nuit, avec beaucoup d'artisanat, de bijoux, de vêtements, de petites choses tout mignonnes. Des cafés, des restaurants, des petits bars tous bien décorés. Déja, j'adore l'endroit.Je tombe sur une guest house, juste au bords d'une petite riviere, ou il y a un magnifique feu de camps. Je pose mon sac enorme dans mon petit bungalow. La premiere chose qu'on me demande est: are you ting tong? et la deuxieme est, tu vas voir, tu vas rester a pai.... bon, non moi je suis de passage, je ne reste pas comme ca, je veux tout voir et tout faire.... Hé bien, je suis passée de 2 jours a une semaine, et la seule raison de mon depart est la fin de mon Visa.

J,ai fais la conaissance de Chewa, Fluke, Tou Tou, Bong, Jeen et bien d'autres. J'y ai aussi fêter mon anniversaire le 12 fevrier, une surprise pour moi. Etant donnée que ma fete etait deja passé, ils m'on improviser un anniversaire,ont préparé un souper, mon offert une bague, un bracelet, un t-shirt, des fleurs, un gateau avec des bougies... franchement, je crois que je n'ai jamais été aussi émue par tant de gentillesse de la part de tout un village....J'aurais tant de choses a raconter mais seulement je n'y arrive pas... Tout ce que je peux dire c'est que ce village restera a tout jamais gravé dans mon coeur avec une place bien spéciale...
C'est le coeur déchiré que j'ai du quitter ce village et ses habitants. Une chose est sur, c,est que j'y retournerai avant mon départ.

vendredi 5 février 2010

Chiang Mai et massage prise 2

Réveille avec un oeuil fermé, ou plutot tellement enflé qu'il ne pouvait pas s'ouvrir... Pour la deuxieme fois de ma vie, je fais un orgelet.... Hummmmmm!!!!! Bon matin....Apres 30 minutes de compresses chaudes, ca va un peu mieux. Direction Pharmacie, ou le gentil messieur me donne un ongant ophtalmique... J'en profites donc pour faire le marché public. Premier stand, un immense bol de vers blancs gonflé dans une sauce douteuse, accompagné de sautrelles et autre insectes grillés.... Bon, je me dis que je vais laisser faire pour mon petit déjeuné, apres tout, je n'ai pas si faim que ca... Je continue ma ballade puis je bifurque sur une petite ruelle. Il y a un immense étalage de crabes au couleurs de mauves et blanc, je me dis qu'avec un peu de beurre a l'ail et quelques herbes fraiches, ca dois etre completement delicieux... Puis du coin de l'oeuil, ( Celui qui voit quand meme....) j'appercoit un truc qui sors d'un bac, je me rapproche pour voir ce que c'est. Un cris m'échappe. Il est sortie tout seul celui la, sans meme demander la permission.... Tout le monde me regarde, mais qu'est ce qui lui prends a cette blanchette.... Et bien, il lui prends qu'un immense serpent ( bon pas si immence que ca mais tout de meme) essaie gentiemment de me faire les beau yeux... Ca ne marchera pas mon cher, j'aime seulement les mecs au sang chaud, tu peux retourner te cacher... La dame qui vends les serpents est morte de rire, me fais comprendre que c'est vraiment excellant en ragout aloy aloy ( tres epicé...) Bon, c'est vrai que je commence a avoir la dalle, mais je n'ai malheureusement rien pour cuisiner un ragout de serpent. Hop au kiosque suivant, ou tour a tour, se juxtapose tortues, tétards, poissons a moustache, crapeaud géant et escargot. Bon tout ca m'a mis en appétit et je fini par me dégoter ma soupe préférée, une petite bami naam. Ouf, c'est bon, simple mais efficace.

L'estomac bien remplis, je me fais intepellée par une demoiselle qui veux me mettre du vernis a ongle sur les pieds. Il faut savoir que pour les Thais, les pieds sont la partie la plus basse du corps, au propre comme au figuré, et que tout le monde dois y faire attention pour essayer qu'ils soient le plus jolis possible. Meme les hommes on des pédicures. Bon aller, pourquoi pas. Mais attention, cette fois ci, j'ai affaire a une artiste du pied, et elle tiens ABSOLUMENT a me mettre du rose bonbon et .... me coller des petits diamants en plastique sur mes gros orteilles. Rien y fais, c'est soit une diamant rose, soit elle me peint des petites cerises.... j'opte pour le brillant, tant qu'a faire dans le kitsh, autant s'assumer...

Bon tant qu'a etre dans les soins corporels, je decide de me refaire masser. Pour 5 $ l'heure de massage, je ne vais surtout pas me priver, surtout qu'en Thailande, les massages sont vraiment excellant. Mais cette fois-ci, je décide d'essayer le massage aux herbes et aux huilles essentiels. La dame me demande de retirer mes vetements, tiens ca change du massage thai qui se fais tout habiller, mais c'est vrai que pour l'huile, c'est mieux sur la peau. Mais quand elle dit TOUS les vêtements, il faut aussi inclure les sous-vetements.... Bon j'essaie du mieux que je peux que me couvrir avec un serviette qui est en fait un linge a main ( c'est légerement plus petit qu'une serviette standard....) Je me couche sur le dos et la detente commence. Franchement elle est vraiment douée la dame. Sauf que.... Lorsqu'elle me demande de me couchée sur le dos, les choses se corsent un peu. Au Canada, on ne se fais pas masser les seins... Je deviens tendue comme une planche de bois. La dame me dit Suoy Suoy. Bon, je ne comprends pas trop mais j'en déduit qu'elle veut que je me détende un peu, elle m'avait aussi dit la meme chose quand elle me massait les fesses... Inspire, expire, apres tout c'est dans notre culture que c'est tabou. La preuve c'est que les Francaises font bien du monokini. Elle me redit encore Suoy Suoy mais cette fois-ci quand elle me masse le visage. Je finis donc par lui demander What's mean Suoy Suoy? Et la réponse fut: Beautiful... Et moi de virer au rouge écarlate...

jeudi 4 février 2010

Chiang Mai

C’est sous une chaleur infernale, digne d’un four a bois, que j’ai quittée la non moins touristique mais tout de meme sympathique ile de Koh Chang, principalement le petit village de Bang Bao ainsi que tous ses habitants. Encore une fois, c’est le coeur gros que je pars.... Va falloir que j,apprenne a ne pas m,attachée aussi facilement au gens... Une heure de jeepney pour me rendre au port, 45 minutes de bateau sur une mer de Chine qui ressemblait a une flaque d’huile, suivie d’un charmant 6 heures de mini-van en compagnie de Thais hilares devant les meme 3 sketchs de Mr.Bean qui jouaient en boucle, le volume au maximum, que du bonheur!!!!! (Alors, le prochain qui me parle de Mr. Bean est bon pour la pendaison, non pire, je lui fais la torture de la goutte d’eau!!!!!! ) J’arrive en fin a Bangkok pour courrir au terminus d’autobus et prendre le dernier bus de nuit. Pas de bol, c’est le bus public qui reste... Oui je m’explique. Le bus public est fait au dimension des Thais. Et moi, bien je ressemble a Gulliver au pays des liliputiens... Qui eu cru qu’avec mes 5 pieds et 5 pouces, je serais une géante? Certainement pas moi! Alors bref, c’est reparti mon kiki, pour un 11h de bus, climatisation au maximum,( pendant une fraction de seconde, je me suis crue au Québec!), les genoux sur mon front, en train d’écouter Cha Cha Cha, un pseudo show Thai, ( et si je vous disais alors que Star Académie comparé a ca ressemble a du grand art, vous seriez bouche bée, et bien moi aussi!) j’arrive donc a Chiang Mai, la tete dans le cul, comme on dit si bien par chez nous. Je marchande comme une pro mon tuk-tuk ( la dessus je suis imbatable, j’adore négocier et je le fais tres bien, meme les locaux sont surpris du prix que je paie mes trucs!) Premiere guest house, full, deuxieme aussi, merde ca commence bien la journée, en plus je meurs de faim, sans parler de mon IMMENSE envie de pipi du matin et de mes quelques heures de sommeils deficitaires... Finalement, mon chauffeur me propose une guest house. Il faut toujours se mefier dans ce temps la, mais bon, j,avais plusieurs facteurs penchant en ma défaveurs, entre autre celui de ma vessie pleine a rebord. J’accepte donc, et me rends a l,endroit sans trop rechigner... Finalement c’est un truc pas mal, meme si la propretée de la salle de bain laisse un peu a desirer... Je pense qu’il n’ont pas compris le principe de laver les carreaux de la pseudo douche.... Mais j’ai survécue a l,asseaut de coquerelles dans ma bouche, j’ai dormit avec des rats sur un bidon d’essence d’un bateau qui a coulé quelques mois plus tard, j’ai fais disparaitre 2 immense araignées d’un simple clignement des yeux, alors ce n’est pas un peu de crasse qui va me faire peur! Non messieur, je suis aller a la dure école, je ne suis pas une pimbeche capricieuse! Bon, j’avais quand meme envie de me payer un petit luxe, alors hop! Je suis tombée sur une ecole de massage traditionnel Thai et me suis faite masser pendant non pas une, mais bien deux heures! C’est assez rare de se faire masser par un homme Thai, mais franchement, je peux dire que celui la a bien choisit son métier, il avait des mains divines! Alors, deux heures de pure bonheur, a me faire petrir chaque cm carré de mon corps endolori par tant de transport. Pour couronnée le tout et poussé la chose au maximum, je me suis pris un Shake a la fraise et au melon d’eau pour 20 baths (50 cents). Je suis rentrée tranquilou a ma chambre apres une ballade dans la ville, pour faire un peu d’internet, qui malheureusement pour moi a floppé, donc c’est bien la troisieme fois que j’écris ce message.... Ca m’a tellement énervée que je pense que je vais me refaire masser demain... Ha ha ha!!!!!

mercredi 3 février 2010

Koh Chang

Pour mes aventures de plongées a Koh Chang me demander par courriel car je n'arrive pas a résoudre mon probleme de code HTML et je suis donc incapable de publier quoi que ce soit....

mardi 26 janvier 2010

Koh Chang

Sous le regard triste de mon Gegko perché sur mon plafond, j’ai ramassé mes petites affaires pour quitter ce merveilleux village iddilique. C’est le coeur gros mais remplis de souvenirs impérissable que je reprends la route de Trat. Direction Koh Chang, une petite ile a la frontiere de la Thailande et du Cambodge ,qui parrait-il ,est une site extraordinaire pour faire de la plongée sous-marine. L’ile de l’éléphant, entourée de dizaine de petit ilots, bordée d’eau turquoise et de sable blanc. Je me rends donc, au bout de la route de cette ile, a bord de mon Songsterne ( Jeepney) car il y a la aussi un village de pecheurs. Jadis. Dans un autre temps peut-etre.... J’ai un peu l’impression d’arriver 15 ans trop tard. Oui, il y a bien un vestige de village, mais mangé par le tourisme. Il y a plus de blancs que de Thais, les prix sont faramineux, et on peux meme y manger de la pizza, alors vous imaginez un peu... J’ai finalement degoté une guest house pas trop cher, la moins cher du village, qui est un petit bungalow sur pillotis.J’entends donc le clapotis de l’eau tout en ecrivant ce message... Demain matin, reveil aux aurores, je vais passer mon niveau Advence en plongée, j’ai meme des devoirs et des examens...J’ai dit au Dive Master qu’il etait cruel, ca l’a bien fait rigoler de me faire souffrir un peu...

dimanche 24 janvier 2010

Maan Bai Rut en image 1





Maan Bai Rut 3

Pour ceux qui ont suivi mon blog des Philippines

Je traine encore avec moi la malédiction du lavage......

Ce matin, réveil un peu vaseux, je vous expliquerez pourquoi plus tard, un soleil magnifique, pas un nuage a l'horizon. Apres ma salade de fruits de pithahaya et de melons d'eau matinale, je commencais a etre a court de petite culottes, signe qui est grand temps de faire un peu de lavage. je sors au village pour acheter du savon a lessive et j'emprunte un saut et une corde pour pouvoir m'atteler a la tache, Sous le regard amusé des Thai me voyant suspendre mes petite culottes sur la corde,( hé bien, décidément, les gars de la construction sont tous pareil a travers le monde....) sonne les douze coups de midi. Je me rends donc a ma petite gargotte pour prendre une soupe Bame naam,( nouilles jaune, crevettes, dumplings et légumes) pour 20 bats, soit 60 cents. Vous ne devinerez jamais quoi, un orage..... De courte durée oui, mais le ciel reste encore gris et je pense bien que c'est possible d'avoir un taux d'humidité de 600%. Donc, je prédit un retour en force de cet odeur cadavérique de vetements humide en putrefaction... j,en suis sur, c'est pour faire rouler l'économie et faire travailler la lavendiere du village...

La colocation nucture prise 2

Hier soir, j'avais bien apris ma lecon, ne pas sursauté a cause du bruit de l'énorme et monstrueux Gecko qui se cache sous mon interrupteur. Rappelle a moi meme, les geckos sont nos amis, ils mangent des moustiques. Celui-ci, en occurence fait formidablement sont travail, je le soupsonne meme d'etre un expat américain, vu sa taille...Je file donc sous ma moustiquaire armée de ma frontale. Je commence a m'installer confortablement tout en cherchant mon paréo pour mettre sur mes yeux et ainsi profiter d'une noirceur totale, cherche cherche ne trouvant pas, j'ouvre ma lampe frontale, trouve mon paréo et me couche sur le dos. Je vois un petit point lumineux, juste au dessus de ma tete, a moins d'un metre de distance. Tiens, je n,avais pas remarqué de luciole dans les parrages auparavant. J'attends, le point lumineux ne bouge pas, je tape des mains rien. Je bouge ma moustiquaire, rapidement, mon point lumineux se deplace d'un pied puis stop. Je réussie donc a eclairer mon point avec ma super lampe frontale. La, juste au dessus de moi... j'ai le coeur qui fais trois tours, j,entends mon coeur dans mes tympans, je me sens faiblir, je n'ose meme plus respirer. Je suis completement tétanisée. C'est ELLE, la méchante, la pas belle, celle qui a huit pattes et qui est grosse comme ma main. Putain, la saloppe... EllE est revenue, ELLE est juste au dessus de MON visage, dans MA chambre, au dessus de MON lit, ELLE qui ME regarde droit dans les yeux, mon point lumineux c'est ELLE !!!!! Et le manege dure des heures, je le sais, je le sens, ELLE attends juste que je m'endorme pour venir me manger, me dévorer toute crue. Je suis une guerriere moi aussi, et NON madame, je ne me laisserai pas vaincre comme ca, je ne vais pas finir en tartare pour une araignée digne de Gozilla... Je réussie a bougée lentement, sans respirer puis je sors mon joker. Aller hop! Et un cachet pour dormir! Nan Nan Nan!!! Je me cache sous ma couverture et Hop! je ne te vois plus!!! Abracadabra!!!Oui je suis magicienne!!!

samedi 23 janvier 2010

Maan Bai Rut 2

J'ai eu de la visite cette nuit dans mon petit paradis terrestre... J'ai faite colocation nocturne avec deux immenses araignées et un mastodonte de lézard vert avec la varicelle.... Mais a bien y penser, j'étais bien contente d'avoir le lézard a mes coté. Je me suis dit qu'il serait mon chum de remplacement, et qu'il me défendrait contre les deux mechantes et pas jolies demoiselles aux 8 pattes... Réveil au chant du coq (pas au figuré)saut dans la piscine, puis ballade en moto avec un ami qui a gentillement essayé de me montrer a conduire.... Ce ne fut pas un franc succes, mais au moins ca a eu le merite de faire rire tout le monde....Arrivée a la mer, qui je le jure sur ma tete, étais plus chaude qu'un bain au Québec. Je pense que j'ai du suer dans l'eau....Apres cette tentative de rafraichissement, je suis aller me ballader dans mon charmant petit village de pecheurs. je me suis faite inviter par une famille Thai a prendre une bouchée. Tout ce que je peux dire c'est que ca goutait pas mal et que c'est un des truc les plus épicé que j'ai jamais mangé....Ca aussi, ca a eu le merite de faire rire tout le monde...Apres j'ai essayer de faire quelques photos pres de l'eau, mais completement impossible vu la nouvelle attraction touristique que je suis devenue... C'est vraiment un endroit exceptionnel et j,ai bien envie d'y rester quelques jours...

vendredi 22 janvier 2010

L'expérience du bus Thai

J'ai donc quitté, non sans regrets la foule de Khao San, apres avoir négocier fortement mon taxi, direction Terminus d'autobus, pour un village nommé Baan Mai Rut dont personne ne connait l'existence a moins d'y etre situé a moins d'un kilometre.....Ne me demandez surtout pas comment ca se fait que je le connaisse... Rendue au Terminus, je cherche le fameux quai 83. Le hic c'est qu'a Bangkok, presque tous les Thais parlent l'anglais ou du moins le bredouillent... Mais pas ici....De toute évidence, je suis la seule blanche pour ce terminal d'autobus, qui de surcroit est blonde. Les gens me regardent avec dison, une certaine curiosité...J'ai donc pris l'autobus pour me rendre a la ville la plus proche de mon petit village, Trat. Apres 2 heures d'autobus, le chauffeur ralentit, tous les autres vehicules nous depassants, s'ensuit un 15 minutes de conversation telephonique, pour ensuite repartir. 20 minutes plus tard, le chauffeur se range sur le bord de la route, c'est la panne.... Souvenir, souvenir, je me serais crue aux Philippines...Mais cette fois-ci, le chauffeur n'est pas aussi mécanicien....L'attente commence, je ne comprends pas ce qui se passe.... of course, personne ne parle ne serait-ce que 2 mots d'anglais, mais tout le monde me sourit et me fais de gestes.... Je finie par m'assoir sur le bord de la route, la chaleur etant devenue insupportable a l'interieur du bus...30 minutes... rien...1 heure rien...2 heures, rien... 4 heures, enfin, l'autobus de secours viens nous chercher, il est passé 8h, je n'ai toujours pas souper. finalement, on fait une petite pause pipi, j'en profite pour me prendre des brochettes sur le bord de la route, je ne sais toujours pas ce que j'ai mangé, mais au moins je n'ai pas été malade...Enfin, pres de 11h, arrivée a Trat, j'ai trouvé une charmante guest house vraiment pas cher, avec une chambre tres sympa pour passer une excellante nuit de repos....Le lendemain, la receptionniste m'a ecrit en Thai le nom de mon village.... Prise deux pour le bus , qui est en fait un jeepney, je suis vraiment dans l'aventure...Débarquée sur le bord de l'autoroute, avec mon immense pack sac, un thai sort de nulle part, en fait de la foret, et m'interpelle.... bien evidamment, je n'y comprends rien... Il fini par s'approcher de moi, me sourit, et me caresse le visage... Je continue ma marche et me fais encore interpeller par un Thai mais cette fois-ci en moto.... Je finie par comprendre qu'il m'offre un lift a moi et a mes mastodontes de sacs.... L'arrivée au village est sublime, c'est un village de pecheurs pittoresque, avec de magnifiques petits bateaux aux couleurs eclatentes. Ma guest house est un vrai havre de paix, du pur bonheur. Le jardin est immense et luxuriant avec des orchidées partout, des paons, des chiens et des chatons, une piscine, la mer, une plage et une mangroove.( maman, tu ne vas pas me croire mais il y a des tonnes de Gobi sauteurs dans la mangroove.... oui, oui....)Cet endroit est vraiment paradisiaque, c'est un des secrets les mieux gardés de la Thailande....