dimanche 9 mai 2010

Nylah

Aujourd’hui, c’est mon dernier jours au Myanmar. Je ne pensais pas etre aussi triste de quitter un pays. Le Myanmar a quelque chose de magique, unique, incomparable. Je ne sais pas si c’est parceque c’est un pays de dictature, de misere et de pauvreté, camoufflé par l’oppulence de pagodes d’or, ornés de rubis, diaments et saphirs. Le myanmar, pays du thanaka, pays du sourire, de la simplicité, de la generosité. Je ne savais pas trop a quoi m’attendre quand j’ai decidée d’y venir. Je pense bien que j’avais peur, peur de la situation politique, de la junte militaire, peur d’y etre mal prise, peur de manquer de sous, car aucun guichet automatique disponnible a cause des sanctions economiques international. Je peux affirmer maintenant que c’est des peurs infondés. C’est le pays qui m’a le plus touché, boulversé, confronté. J’aime ce pays, avec ses coutumes, ses habitants ses paysages. Un mélange de l’indeet de l’asie, de magnificience et cruauté. On ne peux pas visiter ce pays et en sortir indeme, ce n’est pas un payspou les touriste mais pour de voyaeurs consciencieux. Oui il y a bien un dilemme morale pour qui veux y venir, il faut d’abors et avent tout y etre concientisé mais les rencontres y seront d’autant plus riches. Pays du levé soleil puplé d’habitants assoifésde onnaissances au besoin insatiable de parler, de comprendre d’expliquer le fameux pourquoi. Au peril de leur vie. Defier la junte militaire et ses espions pour ne serait-ce qu’un instant, avoir un sentiment de liberté. Nous ne pouvons mesurer la chance que nous avons d’etre dans une democratie, d’avoir des droits, la liberté d’expression , d’opinion, d’education, d’avoir le pouvoir du peuple, de pouvoir faire et comprendre la politique, d’avoir le droit de se battre pour des idées, des convictions sans avoir l’épée de damocles au dessus de la tete, sans menaces de tortures, sans craindre la mort. Non, nous ne mesurons pas la chance que l’on a. J’ai parfois le sentiment qu’on se comporte en enfants pourris gatés, egoistes et blasés, interessés uniquement par un petit confort illusoir. Oui, j’y ai fait des rencontres marquantes, j’ai connus des histoires de vie a la fois heroiques et desastreuses. J’y ai vu ce que l’homme peux faire de plus beau mais aussi de pire. Je garderai profodement ancre en moi, le souvenir de ses sourires si beaux et si tristes, de ces yeux avides de comprendre et de communiquer, de pagodes trop belles pour un dieu et du doux son de mon nouveau nom au travers de la voix de ceux que j’aime, Au revoir Nylah...

Bagan,

Sous une chaleur digne d’un four a bois, j’ai visiter les temples datant du 15 ieme siecles. Plus de 400 au total. Mais Bagan, c’est aussi plus que la zone archeologique. J’y ai rencontré Min Min et Htain Htain qui deviendrons mes deux acolytes. Ensemble, nous formerons un trio du tonerre! A bord de ma carriole, fin prete a canarder le coucher de soleil, tout a commencer par la banale question: D’ou viens-tu? Et to? D’ou viens-tu? Moi je viens de la lune. Peux-tu m,emmener voir les etoiles? Rires amusés. Tu sais, mon pays a beaucoup de problemes.... Nous avons donc parler, longuement, intensement. Parler de tout et de rien en regardant la lune et les etoiles Nous avons passés des journées a nous baigner dans l’irrawady, a affrontés les tempetes de sables du desert qui le borde, a cuisiner pour les monks, a ballader des troupeaux de betails, a vendre des peintures de sable, a rouler des noix de bhetel a boire des jus de cannes a sucre a chanter au karaoké.Pour un court moment, j’ai vecue la vie des birmans. Nous avons partagé tout ce que l’on pouvait partager ensemble.

Allez Chiche!!!!!

Depuis mon arrivee en Birmanie, j’ai un de ces mal de ventre...J’ai tout d’abord mis ca sur le compte de la chaleur, puis sur celui de la deshydratation. Mais j’ai aussi des picotements a la gorge et de la difficultée a respirer, mais combiner la chaleur et la pollution avec un rhume et vous avez le resultat d’une recette gagnante. J’ai beau boire 6 a 8 litres d’eau par jour, rien y fais, j’ai toujours soif, la bouche pateuse...Apres mes 16 heures de bus, mon arrivée rocambolesque a 4h du matin dans une carriole tiré par un cheval, j’entreprends l,ascencion d’une Pagode a Bagan, Histoire d’etre au rendez-vous avec le lever du soleil. Je n’ai pas dormie de la nuit, entre mon voisin qui chachait sa noix de bethel, le karaoke birman , les nids de poules et les inspections des militaires, 16 heures de bus c’est comme le supplice chinois de la goutte d’eau, chaque secondes ressemble a un cauchemard. La fatigue et la faim m’imposent une pause dejeuné, il est 7h du mat, les photos des autres pagodes attendront un peu... Bon on oublie le dejeuner americain, en plein milieu de la cambrousse, il y a seulement une vieille mamie qui apprete du mohinga, un genre de spaghetti de riz, melange avec du chili, de la sauce poisson et une poudre blanche mysterieuse. Et pour melanger, ca elle melange la mamie, aller! A deux main dans le bol, de la sauce jusqu’aux coudes, le sourire edente, elle vous tend ensuite votre bol. Huuuummm!!!! Bon appetit!!! La reponse est non, elle ne se lave pas les mains, il n’y a pas d’eau dans les alentours et je ne suis pas sur qu’une canette de coke fasse l’affaire.... De toute facon, ca serait trop cher de se laver les mains avec du coke. Bon apres 3 bouchés de nouille, la bouche en feu ( je pense bien que le chili tue les bacteries), tout comme je porte ma cuillere de soupe a ma bouche, mon conducteur de carriole me dit: ‘ c’est bon hein la soupe de pois...chiches...’ C’est la que j’ai compris qu’a peu pres tout les plats birmans contiennent de la farine de pois chiches, he moi qui ai oubliée mon epipen...

Swedagon pagoda - The social network

Dans un pays ou l’internet est tres peu disponnible, ou les bars sont mis au rencart, ou la danse est secrete , que les divertissements sont consideres comme dangeureux et que la religion est omnipresente, vous n’avez alors que tres peu de lieu social disponnible. Vous avez le choix du marche ou de la pagode. Entre vous et moi, la pagode est nettement plus jolie et puis on troc l’odeur du poisson et du poulet bouilli pour celui de l’encens, ce qui n’est pas plus mal, vous en conviendrez! C’est comme ca que j’ai fait la rencontre de Ashinsandowbar, un jeune monk d’une gentillesse exemplaire. En fait, tellement gentil, qu’en bonne nord americaine, je me suis dit, non, ce n’est pas normal, il y a anguille sous roche, il n’y a jamais personne de gentil comme ca sans raisons. Il ne peut pas vouloir me flirter, ca serait le pire des desohnneur pour lui, le jeu n’en vaut pas la chandelle, alors ca doit etre pour de l’argent... Bien non, je me suis trompee. Il y a bel et bien dans ce monde des gens pourvus d’altruisme, qui donnent sans attendre en retour, rien d’autre qu’une conversation pour pratiquer un peu l’anglais. C’est donc a 7h30 du matin, que mon ami est venu me chercher a mon hotel, pour m’inviter a petit dejeuné avec lui, pour ensuite me faire visiter son monastere. Nous avons discuter, nous avons rit, c’etait un moment tres agreable dans un lieu tellement reposant. J’ai du m’y prendre a maintes reprise pour l’arreter, il etait en train de me donner tout ce qu’il possedait, le pauvre. Ses barres de chocolats, son jus de raisin, ses noix, meme son savon y a passer... J’etais tellement mal a l’aise... Surtout quand on sais que les monks vivent uniquement des donnations des gens.

L’arrivée a Yangoon

L’arrivée
Déja depuis l’avion, je presentais une chaleur infernale. Du haut des airs, la terre etait brune, brulée par le soleil, pas un hectare de verdure a l’horizon.Lorsque je suis enfin debarquée, la bouffée de chaleur m’a prise a la gorge, impossible de respirer, il devait faire 45 degrés, a 7h00 du matin....Oui, j’ai choisie le mois le plus chaud pour visiter la birmanie et l’année la plus chaude depuis les 3 dernieres années...Armée de courage, je suis allée au marché, histoire de changer quelques dollars US contre des Kyats. Pas de ATM, pas de changeur officiel, ici tout se passe sur le marché noire, et les entourlouppes sont fréquentes. J’avais bien été prévenue, je m’étais donc bien préparée et mon scénario a bien fonctionné. L’entourlouppe classique consiste a plier les billets en deux pour environs le tiers du montant, et lorsque la transaction s’effectue, tout le monde se rue pour demander de l’argent, ce qui fait donc que le touriste ne recompte pas les billets... Mais j’avais une de ces soif, et pas encore dejeuné, alors j’ai donc gentiemment offert un jus a mon moneyeur et eu tout le loisir de compter tranquilou mes billets bien assise...J’ai donc commander un curry d’agneau, digne du meilleur resto indien de Montréal, incluant une petite sorte de ratatouille, une soupe, un thé et un jus de prune pour 2$. Franchement, j’étais bleuffée. Tout etait delicieux! Apres m’etre bien rassasier,j’ai entrepris la perilleuse tache d’acheter mon billet d’autobus pour Bagan. Bien evidamment, je me suis perdue en route et au lieux de marcher 30 minutes, ca m’a pris 2 heures 30 minutes. Vous n’avez pas la moindre idée de ce que cela signifie...Parceque marcher en plein soleil du midi, dans une ville hyper polluée, sans la moindre brise de vent ni la moindre parcelle d’ombre et sans eau, releve du suicide. Chaque pores de ma peau a du rejeter un litre de sueur. Oui Monsieur, on ne transpire pas que des aiselles, mais aussi des genoux, des tibias, des avants bras, des lobes d’oreilles, partout ou il y a de la peau, on peut transpirer alors, je vous laisse imaginer...J’ai ete quitte avec un petite insolation et beaucoup de désytradation...Je suis donc venue me refugiée dans ma chambre d’hotel, pseudo climatisée. Oui pseudo car en theorie, j’ai la clim et le ventilo mais ils fonctionnent seulement quand il y a de l’électricité. Le hic c’est que le gouvernement coupe le courant sans arret, ce qui fait que j’ai seulement eu droit a 15 minutes de fraicheur dans ma journée. Maintenant, je comprends pourquoi ma lampe fonctionne a batterie...