samedi 21 août 2010

Le dépanneur

Après presque 2 heures de skype avec mon chéri, j’ai entrepris de me rendre au dépanneur du village pour acheter quelque chose à manger. Le stock de cannage étant desormais à zéro, c’était vraiment par nécessité que je devais me procurer quelque chose à manger. Moins de choix que ça, tu meurs. Entre le kraft dinner, le hamburger helper, les oréos, kit kat et beurre d’arachide, je fini par trouver du steak de « balloné » et du bacon. Hummmm…. Je crois que ça va pas être possible…pas être possible…( c’est une chanson.) J’ai BESOIN de manger un peu de légumes et un peu de viande normale, ça fait une semaine que je me nourris de boîte de thon, de compote de pommes et de barre tendre. La dame semble me prendre en pitié vu la tête déconfite que j’affiche ouvertement. Elle finie par me dire va jeter un oeil dans le congélateur du sous-sol voir si tu ne peux pas trouver quelque chose. Oh! Miracle! Je trouve un paquet de steak haché (qui doit être congelé depuis je ne sais quand mais tout de même), deux carottes, un oignon et trois pommes de terres. Avec un peu d’imagination et de débrouillardise, je vais me faire un mixte entre un ragoût et un bouilli, rien de bien excitant, mais avec cette température, je ne trouve rien de mieux que de la comfort food. En ce moment, c’est la saison de la chasse aux porc-épiques. Pour ceux qui aiment les histoires « gores », je vous raconterai en message privé comment cuisiner cette petite bête, mais sachez que je préfère nettement aller cueillir de la chicoutai, ça fait plus la petite maison dans la prairie. Et oui, on peu sortir une fille de la ville, mais on ne peux pas sortir la ville d’une fille.

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