mercredi 18 août 2010

Vendredi 13 ou le grand départ

Les derniers moments passés avec mon amoureux écoulés, il est temps de se rendre vers l’aéroport, direction Sept-Iles, puis enfin Pakua Shipi… Après m’être battue avec Félixou le matou pour lui administrer une dose de calmant en prévision du transport en avion, c’est à la bourre que nous partons. Oui, la belle saison à Montréal, ça rime aussi avec Festivals et qui dit festivals dit aussi rue bloquées, détours, construction, trafique et bien sûr, retards. J’arrive donc dernière minute, à la course au comptoir d’Air Canada, où ma fois, la très charmante dame à l’accueil ne trouve pas ma réservation. Et bien sûr, je n’ai pas mon papier de confirmation avec moi. C’est la merde. Alors là, commence la course à la montre. Je passe d’un comptoir d’Air Canada à l’autre et chaque fois, c’est le même discours, mais : « Écoutez-moi bien Madame, si vous n’avez pas votre carte de crédit avec laquelle vous avez payé votre billet, on ne peut malheureusement pas rien faire.» … :« Oui mais comprenez-moi bien , pour la millième fois, c’est le conseil de bande de Pakua Shipi qui à payé pour moi…. » … :« NON, NON, pas possible on ne peux rien, je ne veux pas parler avec votre agente qui a réserver pour vous, NON. » Le vol ferme, je ne peux même pas acheter un autre billet, je reste comme une conne à P.E.T. Et Là, avec une dernière lueur d’espoir, mon chéri me dit « Allons voir avec Air Labrador ». Finalement, 5 minutes avant mon vol, je découvre que ma compagnie d’aviation s’appelle Provincial Airlines. Ouains, ouains, ouains…. Après m’être encore une fois engeuler pour éviter de sortir mon chat de sa cage, Parce que : « Écoutez-moi bien Monsieur, je tiens à ma vie, si je dit que JE NE PEUX PAS LE SORTIR, ÇA VEUT DIRE QUE C’EST PAS POSSIBLE!!!!!! » Rien à faire, je me bats encore avec ma petite panthère. C’est l’heure du décollage de mon avion, j’ai pas encore passer la sécurité ( maudit 11 septembre! ) Et Là, : « Madame, vous avez trop de bagage à main, c’est pas possible. » - : « FUCK, C’EST MON ORDI ET MON APPAREIL PHOTO ÇA COUTE 20 000$ ALORS ÇA NE VA PAS EN SOUTE OKAY!!!!!!! »15 minutes d’engeulade sévère avec la sécurité de l’aéroport, c’est bon, je cours dans le terminal ou l’avion patiente après moi. J’arrive sans le souffle, rouge comme une tomate ( vraiment, faut que j’arrête de fumer moi…) C’est bon la porte se ferme, je boucle ma ceinture, direction Sept-Iles. Je pense que tout les pilotes qui ont échoués leurs examen de conduite se ramassent avec Provincial Airlines. Je suis convaincue que mon Chat-Minou va mourir, que je vais le retrouver et qu’il va s’être suicidé tellement ça brasse dans le coucou! Je me dis que finalement, c’est moi qui aurais dû prendre le Gravol! J’arrive à Sept-Iles où je vois les transporteurs brasser la cage de mon chat, c’est bon, je pète un sprint ET une crise en les traitants de malades! Et là, la sécurité me cours après! Pincez-moi je rêve, la sécurité de l’aéroport de Sept-Iles!!!!! MAIS C’EST MÊME PAS UN AÉROPORT BANDE DE PROVINCIAUX!!!!! M’enfin, je prends mon vol avec Air Labrador, dans un avion qui contient 18 places où j’atterris saine et sauve à Pakua Shipi. OUFFFFF!!!!!!! Ce n’est pas fini, ce n’est qu’un début…( C’est pas une chanson de série télé ça????) Bref, j’arrive et les personnes qui sont sensées m’accueillir ne sont pas là, je ne sais pas mon adresse et je n’ai AUCUN nom de personne contact. MERDE. On me dépose finalement en face de la maison de quelqu’un « qui va pouvoir m’aider » Merci! Je passe finalement la nuit chez lui, lessivée et les ronrons de mon chaton me font bercé dans les bras de Morphée.

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