vendredi 2 avril 2010

sapa

Au moment même ou j'écris ces quelqus lignes, il y a un nuage qui entre dans ma chambre par la fenetre...

J'ai finalement pris mon train de nuit, sans couchette, ce qui veux dire aussi seulement avec les locaux...Je crois bien que le train a du etre fabriquer dans les années 1920, ou quelque chose du genre. Toujours est-il qu'un charmante jeune femme est venue partagé ma banquette en bois. Oui, 10 heures sur un banc de bois, ce n'est pas de la tarte, mais on y survie, surtout quand on a presque pas dormi la veille... 30 minutes apres le depart du train, ma colocataire part se changer pour revenir avec l'habit traditionnel des Hmongs Noirs. N'en fallait pas plus pour déclencher les rires des vietnamiens présents a bord du train. Il faut savoir que les minorités ethniques ne sont pas bien considerée au Vietnam. Ils n'ont pas le droit de travailler, n'ont pas acces a l'éducation, bref, ils n'ont pas les mêmes droits que les Vietnamiens... N'en fallait pas plus pour me rendre sensible a leur cause. C'est quand même fascinant de constater que les Hmongs Noirs ont une maitrise de l'anglais nettement supérieur que les vietnamiens que j'ai pu rencontrer jusqu'a maintenant.

Lorsque je me suis réveillée aux aurores, j'ai vraiment eu le souffle coupé par la beauté du paysage de la région. Une épaisse brume émergait des terrasses de riz, entrecoupé par les montagnes. Une odeur de terre mouillée automnale pénétrait par la fenetre ouverte de mon train. Je me serais crue en 1920. Le paysage mystique et intemporel, sans traces de civilisation autres que de paysans au chapeau conique et de quelques buffles d'eau, me fascine. Le vietnam est a la fois rébarbatif mais intrigant, boulversant par la magnifiscience de ses paysages.

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